C’est en tout cas presqu’une première à la faculté des lettres et sciences humaines, salie et mal réputée en communauté. Après des années, les étudiantes et étudiants se réveillent avec dextérité pour redorer l’image à leur faculté.
Ce Vendredi 22 Octobre, la faculté des lettres et siences humaines en partenariat avec la nouvelle Agence de promotion (NAP) a tenu une conférence-débat de tous les enjeux afin de revêtir cette riche faculté d’une nouvelle robe.
Tout d’abord, il était question de savoir la vraie raison du ternissement de son image, comment elle est vendue à l’externe comme à l’interne, et finalement dégager les pistes des solutions. Des étudiants, des professeurs et autres participants étaient mis en contribution pour relever les défis.
Pour l’étudiant Mango césar, modérateur de ladite conférence-débat, il est dorénavant temps de tirer cette faculté dans la boue. « (…) c’est une faculté où on trouve en même temps des filles légèrtes, et autres qualificatifs dégradants les étudiants de notre faculté. Nous devons la tirer de la boue. »
De son côté, Blanchârde Abosali, Membre de la NAP et étudiante en L2 Communication, a renchéri que « dans cette faculté, la majeure partie est faite des filles ,qui sont traitées de tous noms, au niveau de lieu public,deuil, match, etc. On nous traite de tous noms, le fait de se présenter étant celle des lettres influence notre image là où nous passons, nous devons donc la soigner.»
Les étudiants Clarisse Odjiye et Constant Mbula ont également indiqué que c’est l’image « voulue » qui est poursuivie pour cette lutte. « Comment est ce que la faculté elle-même veut être perçue par l’externe ?comment redorer cette image gâchée par l’externe et l’interne ? », s’est interrogé Clarisse.
Et à Constant Mbula de marteler sur les causes du ternissement de la faculté des lettres dans un regard purement communicationnel, il a soulevé le point sur la circularité qui se comprend comme égalité entre Émetteur et son récepteur d’où l’Université est prit comme un cercle dont les éléments sont les facultés bref pour dire que la responsabilité ne revient pas que de la faculté des lettres mais de l’UNIKIS entière ,et, selon lui, il faudra que tous « prenions conscience de l’État des choses. »
Kakumbi, Yenga, Lukusa,… et leurs inputs
Pour le Professeur Grison-Trésor Kakumbi, la responsabilité est partagée. Il sied donc d’une nécessité de l’implication de tous. Il a, dans son intervention, insisté que le problème majeur demeure les antivaleurs au sein de l’Université qui nécessitent une lutte que « tous devons menée.»
Le Professeur Arthur Yenga a aussi placé son mot , rappelant l’essentiel des États généraux de l’ESU dont la question qui a primé était la lutte des antivaleur qui touche toutes les couches et non que la faculté des lettres. « secouons-nous pour aller de l’avant, aux grands maux des grandes remèdes », a t-il dit.
Pour sa part, le professeur Daniel Lukusa de la faculté des sciences politiques et Administratives, d’appeler aux remèdes les plus possibles. « J’ai trouvé à la faculté des lettres plusieurs sortes des filles, celles dont les objectifs sont fixés dès le départ, celles dont on ignore la présence à l’Université,et les autres qui sont agressives dans leur être , habillement, mimique, regards, et autres,bref mais y a lieu de revoir tous ce là,y remédier, quand cela ne tienne, il s’agit pas d’une affaire de la faculté des lettres mais de toute l’Université où on retrouve les comportements que la société colle à celle-ci. », a-t-il expliqué à www.kis24.info
Prenant à cœur cette inquiétante réputation que la société porte aux étudiants des lettres ,une réputation qui a fait coulée ancre et salive, la FLSH vient de se lancer dans sa lutte afin de redorer son image ternie.