Des Philosophes, réunis au sein de la société philosophique du Congo, ont passé deux jours de réflexion, à l’occasion de la journée mondiale de la philosophie. Ces assises, organisées en collaboration avec l’Université de Kisangani ont tourné autour du thème »l’humain qui vient », avec intervention des différents scientifiques.
Plus de 14 conférenciers se sont succédé dans l’amphithéâtre de l’université de Kisangani, le 13 et le 14 décembre. Le premier jour, par exemple, le Professeur Prince Kaumba de l’Université de Kinshasa a expliqué « Ubuntu et le sens de l’humain ». Le Professeur Jules Maidika, lui s’est apaisenti sur le thème » Du progrès recherche moderne à la post-humanité : l’humain entre création et évolution » . Finissant un programme qui a débuté par les discours des différentes autorités politiques et académiques, le Professeur Bokanga Itindi a abordé »La politique congolaise d’hier et de demain. Réflexion sur le devoir-faire du Congolais face à une écologie hostile à son bien-être ».
Des moments forts de conscientisation. L’homme en face de lui-même. Qu’appelons-nous humain aujourd’hui ? Comment envisager les nouvelles figures de l’humain à venir ?…Des questions débattues lors de ces assises.
Tous ces éminents philosophes ont révélé de défis du changement et de l’évolution de la science. Le Professeur Trésor-Grison Kakumbi, par exemple, a indiqué que les langues nationales dans le programme de l’enseignement primaire voir secondaires, permettront la meilleure communication de l’être humain.
Par ailleurs, des recommandations et suggestions ont été formulées afin de valoriser la science sur tous les plans, ensuite l’UNESCO a été appelé à appuyer l’enseignement de base et l’intégration de langues nationales dans les programmes scolaires.