La journée du vendredi 20 septembre 2024 a été inhabituelle au Bâtiment administratif de l’Université de Kisangani. Une panique a gagné l’espace après le constat malheureux du cambriolage de la caisse centrale de cette université. Prenant la parole à ce sujet, le Professeur Jean-Faustin Bongilo, Recteur de cette Université a invité la communauté universitaire au calme et à la sérénité en attendant les conclusions des enquêtes entreprises par les services spécialisés.
Quatre jours seulement après la cérémonie de la collation des grades académiques et de la clôture de l’année académique 2023-2024, la mauvaise nouvelle est tombée : La caisse centrale de l’Université de Kisangani est dévalisée.
Ceux qui connaissent la situation actuelle du Batam de l’Université de Kisangani sont restés sans mots tenant compte du renforcement de sa sécurité. Le Batam étant clôturée et garni des gardiens qui contrôlent les entrées et sorties, ce cambriolage reste un scandal inattendu.
Jean-Faustin Bongilo, Recteur de l’Université de Kisangani, raconte comment il a appris la nouvelle.
Tôt ce matin, au moment où je quittais la maison pour aller au Centre Monaco où il y a une activité de formation organisée par l’USAD, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Province, on est venu me dire à la maison que la caisse centrale a été vandalisée
A-t-il dit, avant d’ajouter.
Je n’ai pas hésité un seul instant. Je suis arrivé et j’ai fait prendre des dispositions que personne ne touche à rien et qu’on fasse appel aux services spécialisés notamment la police criminelle qui dépend du parquet général de grande instance
Bongilo ne veut cependant pas s’interférer à l’enquête qui est déjà en cours depuis l’avant midi de ce mercredi mais dit veiller à ce que personne ne puisse toucher à rien jusqu’à la fin des enquêtes.
Ils sont entrain de faire les enquêtes et je ne veux pas interférer dans les enquêtes mais je veille à ce que personne ne touche à quoi que ce soit là bas jusqu’à ce que nous puissions savoir comment la chose a eu lieu.
En attendant les conclusions des enquêtes, Bongilo a invité la communauté universitaire au calme et a promis que les responsabilités seront établies. Il s’est par la suite rappelé de son discours le jour de la collation sur la sécurisation du siège de l’Université.
Le jour de la collation, j’ai parlé de la sécurisation du siège de l’université. La clôture n’est pas cassée. Je n’ai pas vu des grandes casses. Je n’y suis même pas entré mais on doit connaître et on finira par connaître peut-être aujourd’hui ou demain. D’où c’est venu et qu’est-ce que les gens qui l’ont monté ont cherché à faire. Ce que nous avons au fond du cœur, c’est cette amertume de chercher à perturber l’Université au moment où nous sommes entrain de chercher à entamer les délibérations des autres auditoires qui sont restés.
Le Recteur Bongilo s’est dit être serein et a demandé à tous les membres de la communauté de l’être aussi avant que la vérité ne s’éclate et que les responsabilités ne soient établies.