Des étudiants de l’Université de Kisangani ont passé en revue les soixante-deux ans de l’indépendance de la RDC, lors d’une conférence organisée, hier mercredi 29 juin, par l’association des jeunes accompagnateurs du développement, dans l’amphithéâtre de l’Université de Kisangani, UNIKIS.
Deux orateurs, Maître Jean-François David Alauwa et Monsieur Gautier Lemba Munga, ont, chacun à sa façon, argumenté autour du thème « 62 ans de l’indépendance : quel bilan faire ». Ainsi, tous ont laissé entendre qu’il y a beaucoup à refaire. D’où un bilan moins appréciable.
À l’amorce de son speech, Maître Jean-François Alauwa a appelé à une connaissance approfondie du passé Congolais. Une peine pour lui de voir la RDC apprendre plus les icônes des autres nations, en insistant moins sur ceux qui ont fait l’histoire de la nation Congolaise. Selon lui, quelque soit le résultat du passé de la RDC, l’histoire reste une référence à toujours consulter.
« Nous avons estimé que si l’on doit parler de développement, il est important de savoir d’où l’on vient, essayer de corriger cela dans le présent. L’histoire ne relève pas seulement les faits positifs. Il faudrait relever tout ces faits là pour que cela ne se répète plus », a-t-il dit.
Revenir dans le passé, Gautier Lemba, deuxième orateur, en a été d’accord. Par ailleurs, il s’est beaucoup plus focalisé sur les perspectives du Congo, après plus de soixante ans dans la misère. Pour lui, l’étudiant figure parmi les piliers majeurs du changement. D’où il a insisté sur l’engagement citoyen de chaque participant.


« L’engagement citoyen de chacun. Chacun doit s’outiller pour en fin réaliser son vœu pour le Congo. L’étudiant est à l’université pour une réponse à une question future ou présente », a-t-il démontré dans son allocution. Il a été soutenu par son prédécesseur.
« Il est important, que chacun au regard de sa formation, puisse déjà avoir une projection sur l’avenir et y travailler dès à présent. Il s’agit d’un éveil de conscience », a, ensuite, confié Maître Alauwa.
De leur côté, les participants, au terme de la dite conférence, ont pris l’engagement de renouveler l’histoire de la République Démocratique du Congo.