La Coordination générale des étudiants de l’Université de Kisangani a organisé, ce vendredi 31 mars 2023, une conférence-débat avec comme thème « la femme et la recherche scientifique à l’ère du numérique », dans l’amphithéâtre de l’UNIKIS.
Des échanges co-animés par deux grandes figures féminines de la Tshopo, Professeure Bibiche Salumu, Enseignante des Universités, et Madame Eugénie Wandandi, Maire-adjointe de Kisangani. Un point commun entre les deux : « la responsabilité de la femme ». Si la Professeure Bibiche a employé le concept « implication impérative de la femme », La maire-adjointe a parlé, quant à elle du « mérite ».
Intervenant en premier, Madame Eugénie Wandandi a appelé les filles à plus de détermination. Alors que le digital progresse et domine, pour elle, que celà ne s’agisse plus d’un nouveau monde pour les femmes de Kisangani.
« Pourquoi pas moi ! Je peux aussi faire quelque chose. Nous sommes dans un monde où tout est informatisé maintenant. Elles doivent apprendre autant que les jeunes garçons. La femme doit se dire Je suis à mesure aussi », a-t-elle confié.
Pour sa part, la Professeure Bibiche a laissé entendre que la vie de la femme est un combat continu. Comme l’a dit sa prédécesseure, en quête d’égalité, les femmes doivent faire preuve de compétence. Dans ses explications, la Professeure a demandé aux femmes de ne pas faire de leur corps une arme des guerres.
« J’ai invité les dames à l’autonomisation. Celle-ci ne doit pas être octroyée mais conquise pour le rayonnement des institutions, de la paix dans les familles et en RDC », a déclaré Madame Bibiche Salumu, Professeure.
Par ailleurs, la coordination générale, organisatrice de cette conférence, a, par la bouche de Sedar Kalaki, expliqué que c’est la discrimination longtemps constatée qui a motivée la tenue de cette conférence.
« La discrimination fondée sur le genre nuit à tout le monde : femmes, filles, hommes et garçons. Cette situation nous pousse à agir pour soutenir les femmes qui revendiquent leurs droits fondamentaux et en paient le prix fort, agir pour renforcer la protection contre l’exploitation et les atteintes sexuelles, agir pour accélérer la pleine participation et le leadership des femmes », a dit Sedar Kalaki dans son mot de circonstance.
Il faut noter que cette activité a été organisée à l’occasion de la journée internationale de la femme célébrée chaque le 8 mars.