Privés d’électricité depuis plusieurs mois, les résidents des homes Wagenia, B1 et B2, les Étudiants de l’Université de Kisangani (UNIKIS), demandent à la SNEL d’inscrire le campus central parmi les sites stratégiques qui bénéficient de l’électricité pendant cette période de délestage drastique sur la ville de Kisangani.
Dans un mémorandum lu et déposé ce lundi 19 septembre au Gouvernorat, dont Kis24.info dispose d’une copie, ces derniers appellent la SNEL à une solution d’urgence dans les vingt-quatre heures qui viennent, à partir de ce jour.
À en croire leur Représentant, Éric Yaufa, la majorité des activités dans les homes et sur le campus dépendent du courant électrique. Les conséquences sont de plus en plus néfastes, soutient-il.

Parmi elles, il liste notamment l’insécurité grandissante au sein du campus, la réalisation en arrêt des travaux scientifiques à caractère électronique à tous les niveaux et la paralysie des activités dans les cuisines, non usage du fer à repasser et d’autres appareils électroniques des ménages. Même certains enseignements, exigeant la projection des cours, sont également mal dispensés suite au délestage.
Pour la coordination générale des étudiants, le campus central de l’UNIKIS devrait figurer parmi les sites stratégiques à l’instar des hôpitaux, des morgues, la RTNC et l’aéroport international de Bangboka. Les étudiants considèrent que la SNEL ignore l’importance si capitale du milieu universitaire qui regorge en son sein plusieurs facettes et futurs cadres du pays à tous les stades.

L’ultimatum accordé à la SNEL est accompagné par un plan B. D’après le mémorandum, au cas où la SNEL serait dans l’incapacité de répondre favorablement aux besoins des étudiants, ces derniers suggèrent l’achat des groupes électrogènes de capacité 10 KVA pour chaque home.
Dans son communiqué publié le 14 août, la SNEL a fait savoir que la centrale hydroélectrique de la Tshopo fournit, ces derniers temps, 4 mégawatts, en raison d’une seule turbine qui est en fonction. Les deux autres connaissent des problèmes, notamment la montée des eaux de la rivière Tshopo.