C’est une visite toute en fait « surprise » qu’a effectué dans les après-midis du mercredi 25 août 2021 la sénatrice Madeleine Nikomba Sabangu dans les enceintes de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), fédération de la ville Kisangani.
« FATSHI BEEE, BETOOON » tel est le slogan que se sont offerts les combattants pour accueillir fastueusement la Dada au siège de ce parti. Il était question pour l’élue des élus de la Tshopo de se rendre compte des réalités et différentes préoccupations d’ordre organisationnel et fonctionnel de l’UDPS/Tshopo.
Telle une mère qui écoute ses enfants, Madeleine Nikomba a été mise au parfum des préoccupations telles que la nécessité d’avoir un siège digne de son nom en province de la Tshopo.
« Ce siège ici ne nous permet pas d’organiser des activités politiques de grande envergure. Nous éprouvons des difficultés. On aurait besoin d’un grand siège digne du parti. » a soulevé un militant pro Tshisekedi, devant une foule de l’UDPS, dans un face-à-face avec la sénatrice Nikomba.
En perspective, les combattants du parti au pouvoir ont aussi émis le vœu de voir cette lionne briguée d’autres instances de prise de décision. D’autres ont été éblouis de la présence de cette dame de fer dans le siège du parti, en tant que première femme politique de la Tshopo de faire autant.
Pour sa part, Madeleine Nikomba au milieu des combattants a pris l’engagement de trouver un siège digne pour l’UDPS et elle s’est dit disposée à une collaboration permenente avec ce parti au pouvoir.
Adhésion ou pas, Madeleine Nikomba a précisé, devant la presse que « J’ai toujours été partisane de l’UDPS mais tout le monde n’est pas obligé d’adhérer, ces sont les actions qui comptent.» a-t-elle fait remarquer.
Nikomba triomphe au Marché central
La journée du Mercredi a été inlassable pour l’élue des élus de la Tshopo Madeleine Nikomba Sabangu.
Peu avant sa visite au siège de l’UDPS, comme toute Femme, Madeleine Nikomba a passé une mi-journée au Marché Central de Kisangani. De Zimex au petit marché IAT passant par les mamans maraîchères et les vendeuses des poissons freins, la Dada ne faisait que des achats populaires sous une ovation surprise.
Partout où elle passait, elle était accueillie comme une reine par ses mères, sœurs et frères. Dans la foulée, les mamans ont émis leurs vœux de voir leur fille allez plus loin, de faire la fierté des mamans de la Tshopo en général et celles d’Ifoloma (Isangi), son village natal en particulier.
Nicole ETETE