5 enfants dont l’âge varie entre 0 à 10 ans sont décédés à l’espace de deux jours à Basoko centre, situé à 285 Km au Nord-Ouest de Kisangani dans la Province de la Tshopo.
Depuis mercredi 29 mai de l’année en cours, on observe la mortalité infantile aiguë à Basoko, une situation qui soulève des questions sur l’origine de la maladie dévastatrice.
Parmi 5 enfants décédés, il y a 3 garçons et 2 filles, dans deux différentes familles, dans les centres santés Ambambe et Toyokana. Certains personnels et médecins parlent de la zoonose et des volailles, la maladie des animaux. Les démarches sont cependant en cours pour le prélèvement de quelques effets qui causent cette mortalité enfin d’envoyer à l’INRB, avant de déclarer l’épidémie dans la Zone de santé rurale de Basoko.
Depuis que nous sommes nés, nous n’avons pas encore connu cette maladie qui tue nos enfants de 0 à 10 ans, après 24h seulement lorsque l’enfant est attaqué par cette maladie, il meurt tantôt aux structures sanitaires où soit à la maison, jusqu’à présent même les corps soignants n’ont pas encore identifié cette maladie, c’est une maladie contagieuse, une fois un enfant est touché, après quelques heures s’attaque à l’autre, c’est vraiment impossible de perdre deux ou trois enfants dans une même famille à l’espace de 3 jours. Que les personnels soignants et autres interviennent pour stopper cette psychose », a déclaré un activiste de droits humains joint par KIS24 depuis Basoko.
Pendant cette période pluviôse, il est nécessaire d’éviter de consommer les animaux décédés subitement. Il est aussi conseillé de rejoindre les centres de santé au cas de la grippe.
Dr Constant Mbombi, Médecin Chef de zone de santé rurale de Basoko, parle aussi d’un cas de Monkeypox chez un jeune homme âgé de 16 ans à Makele 1, quartier Libamba et interné à l’hôpital général. La situation semble grave et dégénérée.
3 échantillons prélevés par l’équipe cadre de la zone de santé de Basoko avec l’OMS sont déjà envoyés à Kisangani afin de trouver une issue favorable, affirme le MCZ Constant Mbombi.
les autorités Politico-Administratives ainsi que la société civile forces vives du territoire de Basoko sont au courant de la situation et s’organisent pour alerter les autorités nationales tant provinciales pour que les partenaires puissent intervenir », a-t-il apaisé, dans son message parvenu à KIS24.
À suivre !