Le Président de l’Assemblée provinciale de la Tshopo, Dr Mateus Kanga Londimo a réuni les responsables de la société civile composés des organisations de droits de l’homme ainsi que des mouvements citoyens pour échanger notamment sur l’épineux problème de l’insécurité à Kisangani.
C’était ce mercredi 04 septembre 2024 dans la salle des réunions de l’organe délibérant en présence du Questeur, Jupson Djeze.
D’entrée de jeu, le numéro un des élus provinciaux de la Tshopo a demandé à ses hôtes de jouer leurs partitions pour pousser l’exécutif à améliorer sa gestion.
« Je vous appelle à jouer votre partition pour faire bouger les lignes dans la gestion de la province », a exhorté le Président de l’Assemblée provinciale, Dr Mateus Kanga Londimo lors de cette rencontre qu’il a eu avec les responsables des organisations des défenseurs de droits de l’homme.
« L’Assemblée provinciale est une société civile mais revêtue d’un caractère politique. Notre mission est de parler, dénoncer lorsque ça ne marche pas et encourager où ça ne marche », a-t-il poursuivi.
Dans la foulée, le Speaker de l’organe délibérant a rappelé à ses hôtes que la situation sécuritaire de la ville ne pas bonne. Il y a des poches d’insécurité dans certains quartiers. Ce qui perturbe la quiétude des paisibles citoyens, a-t-il dit.
C’est ainsi qu’il les a demandés de prendre à bras le corps cette situation tout en sensibilisant la population sur le vivre-ensemble et inviter la justice a faire correctement son travail lorsque un meneur de troubles est arrêté, car dit-il, la plupart des délinquants arrêtés, sont libérés après quelques jours moyennant de quelques francs congolais et celà, malgré les crimes commis.
Qualifiant cette rencontre de constructive et opportune, les responsables des organisations de droits de l’homme ont formulé quelques recommandations à l’Assemblée provinciale.
« C’est pour la première fois qu’un président de l’Assemblée provinciale puisse appeler les organisations de la société et nous demandons à l’organe délibérant de veuiller sur la mise en place d’une ligne budgétaire pour la formation de la police, la représentativité des femmes dans le prochain gouvernement provincial et la prise en charge scolaire des enfants des déplacés de Lubunga », a déclaré M. Pierre Kibaka, membre de l’ONG Justice et libération.
Plusieurs organisations de la société civile ont pris part à cette rencontre telles que, le Groupe Lotus, Collectif des femmes, le Haut commissariat national de droits de l’homme, les Amis de Nelson Mandela, la Lucha, etc.