Sept personnes sont aux arrêts, dont une blessée grave, c’est le rapport de la société civile du territoire d’Opala, après une marche pacifique lourdement réprimée en armes en feu par la police et les militaires, le lundi 30 janvier, à Opala centre.
»Tortures corporelles graves », des mots du président de la société civile Opala, Monsieur Jean-Baptiste Ekili qui livre l’information à KIS24. Des balles ont été tirées pour disperser les manifestants sur ordre de l’Administrateur du territoire sortant, Monsieur Patrick Lombo, renseigne la même source.
» Après avoir tiré plus de 20 balles, ils ont arrêté sept personnes : six garçons et une femme. L’un d’eux est blessé et sans soins jusqu’à l’heure ou je vous parle (18 h du mercredi 1er février). Nous avons demandé leur sortie, mais la police refuse et pour le visiter, on nous demande CDF dix mille », a dénoncé notre source.
La marche pacifique avait pour cible la société Green&Biodev à qui les jeunes demandent plus d’explications sur sa présence à Opala. D’après notre source, deux soucis majeurs préoccupent la communauté locale : la lumière sur la Concession Forestière de Conservation et le nom du titre cherché pour obtenir les forêts de ces communautés.
À en croire Jean-Baptiste Ekili, des contacts avec la société Green&Biodev ont eu lieu. Son Directeur avait promis répondre aux propos de la population locale, ce qui n’a toujours pas eu lieu, d’après la même source.
Toutes nos tentatives pour joindre la société incriminée bien aussi l’administrateur sortant n’ont pas encore abouti.
À suivre !