C’est une étrange nouvelle qui vient de parvenir à Kis24.info.
À Basoko, une jeune fille, 16 ans et élève de son état, a été violée par un enseignant d’une école de la place à Lokutu, une citée située en aval du fleuve Congo, dans le territoire de Basoko, à plus 250 km de la ville de Kisangani, chef-lieu provincial de la Tshopo.
Récit des faits
Tout d’abord, les faits horribles remontent en date du 03 mars. Le bourreau, enseignant dans une école de Lokutu, surprend sa victime pour des ébats sexuels forcés. Tous deux habitent le camps Manzanza, un quartier de la cité de Lokutu. Kis24.info vous épargne d’autres détails pour raison du respect de la dignité humaine.
Abattue sexuellement, la victime est délaissée à son triste sort. Sa famille la découvre et alerte les autorités compétentes. La police surprendra à son tour le bourreau qui sera jeté par la suite dans un cachot local.
Mais, faut-il l’indiquer, plusieurs jeunes locaux identifiés à un groupe de délinquants s’opposent à la poursuite judiciaire contre ce bourreau. À en croire une source locale qui s’est confiée à Kis24.info, l’enseignant toujours aux arrêts à Lokutu serait déjà rapatrié dans les instances supérieures à Kisangani. Cependant, la situation est compliquée vue une grande protestation des quelques locaux.
Jeudi 10 mars, les éléments de la PNC/Lokutu ont tenté mais en vain rapatrié le bourreau. Situation qui a dégénéré jusqu’à disperser les jeunes renégats par des coups de feu.
Pendant ce temps, la victime est sous les soins ambulatoires. Elle est en profonde détresse et ne sait à quel saint se vouer. Dans la foulée, l’association sans but lucratif Afia Mama, qui lutte pour le bien-être de la femme, est sur pied d’œuvre afin de secourir la victime.
Depuis plus d’un an, AFIA MAMA met en œuvre un programme intégré de lutte contre les violences faites à la femme et la jeune fille dans la province de la Tshopo. Selon son dernier rapport annuel, le territoire de Basoko est plus touché par des cas. C’est ainsi que Afia Mama pilote une proposition d’édit portant sur la lutte contre les violences sexuelles et l’accès à la justice. Un important instrument qui va favoriser le respect des droits de la femme dans la Tshopo et dotera les compétences nécessaires aux autorités judiciaires pour faire face aux cas des viol sur mineures et des violences sexuelles de tout genre.
2 commentaires
C’est tout simplement une misère pour la fille. Nous sommes à Basoko cette fois….mais à Yanonge il y a deß déportations des filles mineures Pour le mariage.
Au besoin, pour toute information sur le mariage des mineurs, ecrivez-nous sur [email protected]