Dans une déclaration lue devant la presse Vendredi 08 Octobre à Kisangani, des jeunes « leaders d’opinions » de la Tshopo sont montés au créneau en rapport avec l’actuelle situation de l’administration publique, plus particulièrement dans le secteur de la santé. Selon eux, depuis un temps, il s’observe au travers les réseaux sociaux 3 déclarations « honteuses », à connotation tribalo- ethnique, xénophobe et tendant non seulement à politiser l’administration publique de la santé dans la Tshopo mais aussi à l’instrumentaliser et à désorienter les autorités politico-administratives nationales.
Dans leur déclaration, ces jeunes pointent d’un doigt accusateur deux frères jumeaux Omba et Osako Longongo. « chose ahurissante, la motivation ne serait autre que l’affectation de Monsieur Omba à l’hôpital Général de référence de Mangobo contre son souhait de se faire plutôt affecter à l’hôpital Général de Référence de Makiso-Kisangani, comme si c’est l’administration qui devait se soumettre à ses vœux car, il serait copropriétaire de cette structure avec l’État Congolais.» a-t-on lu dans la déclaration.
Et de préciser :« ce dernier avait juré de commun accord avec son jumeau, à quiconque voulait l’entendre, qu’ils allaient activer tous leirs parrains socio-politiques pour remuer ciel et terre, jusqu’à obtenir la tête du chef de la division provinciale de la santé.»
Dans la foulée, les informations parvenues à KIS24.INFO, ces jumeaux ont fait des déclarations par un mémorandum avec des allégations « infondées » pour saper non seulement le chef de la DPS/Tshopo mais aussi le Gouverneur Abibu Sakapela.
Ce qu’il faut réellement savoir à 5 points
Pour éclairer la lanterne des Tshopolais, ces jeunes leaders ont formulé une mise au point à 5 volets. Selon eux :
- Il n’existe ce jour aucune grogne à la Division Provinciale de la Santé de la Tshopo,
- La tête de l’actuel chef de division de la Santé de la Tshopo a été mise à prix et que tout est mis en marche pour le faire tomber,
- Certains médecins directeurs des hôpitaux et chefs des zones de santé mafieux, victimes de la dernière mise en place logique du Gouverneur sont parmi les terreurs des ficelles dans cette saga,
- Les deux jumeaux sus mentionnés sont utilisés comme cheval de Troie pour sapper l’autorité du Gouverneur de Province et la personnalité du chef de division provinciale de la santé, en vue d’obtenir frauduleusement sa suspension
- Le chef de division de la Santé a été choisi comme bouc émissaire par les détracteurs de l’actuel Gouverneur de province, qui veulent saboter les décisions prises par ce dernier.
Ce que veulent les jeunes !
Dans cette perspective ces jeunes Tshopolais appellent le Ministre National de la Santé Publique de ne prêter attention aux agitateurs des eaux douces et de tout mettre en œuvre pour préserver l’apolitisme de l’administration publique dans le secteur de la Santé, celle de la Tshopo.
Bien plus, le Gouverneur Abibu Sakapela est invité d’ouvrir l’œil pour voir que ce n’est pas le chef de division de la Santé qui est visé, mais son autorité qui est sapée par ses détracteurs. Ils lui appellent aussi de prendre à sa qualité du patron de l’administration en Province, des mesures qui s’imposent à l’égard de tous ceux qui ont décidé d’aller en rébellion contre ses décisions jugées salutaires dans le secteur de la Santé dans son entité.
Francis Baelongandi est pour sa part invité de rester « administratif » et à la société civile de la Tshopo de « mettre fin aux désordres qui gangrènent » cette plateforme.
Par ailleurs, selon ces derniers, des mains noires politiques sont dans le dossier. Ils tirent attention aux politiciens Tshopolais et leurs demandent d’arrêter d’instrumentaliser ceux qu’ils considèrent des brebis galeuses à leur solde.
Kis24.info n’a pas encore consulté les dernières déclarations de ces jumeaux moins encore rapprocher l’ONG les amis de Nelson Mandela citée dans l’affaire d’avoir entretenu des relations avec la partie adverse.