Silence, ça craint !
Le territoire de Bafwasende se retrouve, depuis près d’une semaine, entouré d’une menace inquiétante. Alors que plusieurs localités d’Opienge sont sous forte tension sécuritaire, un évènement ambigu et louche secoue la cité de Bafwasende.
La journée du Jeudi 05 décembre 2024, Bafwasende n’a pas connu sa coutume. La cité a été le théâtre des violentes tensions et des coups de feu, pendant plusieurs heures. À la base, quelques jeunes de Bafwasende interrogés par KIS24, parlent d’une présence des inconnus soupçonnés des « ADF », qui seraient logés dans un hôtel en plein centre.
Comme un seul homme, des jeunes de Bafwasende se sont soulevés et ont vivement manifesté dans les rues. Ces derniers ont même caillassé l’hôtel où logeaient en cachette ces présumés rebelles. Le couvent des prêtres catholiques a été aussi la cible des manifestants. À l’en croire, les rumeurs sont parties d’un probable « drone » qui faisait le tour du ciel de Bafwasende entre 22h à 2 heures, selon les jeunes du milieu. Aucune source sécuritaire n’a confirmé cette nouvelle de drone.
Une folle rumeur ?
D’après les jeunes interrogés par KIS24, ces présumés rebelles ont été logés dans un hôtel bien connu à Bafwasende. Cependant, ces derniers ont demandé au gérant de quitter l’endroit et n’ont plus accordé l’accès même au propriétaire de l’hôtel. Chose que les autorités locales hésitent à confirmer.
Des sources sécuritaires dignes démentent ces « folles » rumeurs et précisent cependant qu’il s’agit des acteurs humanitaires de l’ONG « Samaritas », venus en assistance aux déplacés des atrocités d’Opienge. Ces derniers ont été confondus à des rebelles. Ils ont eu la vie sauve grâce à l’intervention de la police et l’armée qui sont intervenus avant que le pire n’arrive, face aux jeunes rougis.
Cette situation a causé une paralysie totale des activités dans la cité de Bafwasende. Depuis jeudi jusqu’au samedi, aucune porte des boutiques (magasins) n’a ouvert dans les coins chauds et le grands centre. Des activités tournent au ralenti. La fièvre d’une insécurité croissante gagne du terrain. Les autorités politico-administratives semblent sans mot. D’après nos sources, la situation serait déjà sous contrôle des autorités au niveau provincial. L’administrateur de territoire de Bafwasende serait aussi en mission à Kisangani.
À suivre !
Un commentaire
C’est triste de voir les jeunes commettre des tels actes,