À l’AFDC-A, fédération de la Tshopo, une guéguerre intestine sévit depuis plusieurs jours. Alors que ce parti cher au président du Sénat Bahati Lukwebo occupe une position de titan dans les enjeux politiques actuels et s’arme pour les prochaines échéances électorales, les militants Tshopolais de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo se livrent aux bagarres intestines et les esprits séparatistes gagnent amplement du terrain. Face à cette situation, les langues se déchaînent.
Dans un document daté du 13 Mars parvenu à Kis24.info, plusieurs membres de l’AFDC dans la Tshopo dénoncent, sans marmonner, des complots ourdis orchestrés par un groupe de cadres et militants qui veulent la tête Ephraim Akwakwa, president fédéral, inculpé de la mégestion et de l’incompétence par un autre groupe des cadres du parti. Les pro-Akwakwa ont dévoilé même la motivation de ceux qu’ils considèrent d’imposteurs à savoir : « recherche d’un positionnement politique et déstabiliser le parti en cette période des enjeux de taille. Ils l’on fait tout en signalant la dimension tribalisme dans leur tendance. »
Par ailleurs, la mise au point fait savoir qu’aucune situation ne va les échapper face à tous complot qualifiés « oudis. »
La hiérarchie du parti est quotidiennement informée du déroulement de toutes les activités organisées en bonne et due forme dans l’intérêt du parti… » rapporte la mise au point signée par 13 militants dont le président fédéral Euphraim Akwakwa.
Ils appellent les « vrais » militants à la vigilance du regroupement politique cher à Bahati Lukwebo et à demeurer fidèles à leur autorité morale. Ceci pour la conquête du pouvoir.
Contactez ce mardi 23 Mars, un cadre anti-Akwakwa a signifié que jusque-là, le Fédéral s’illustre en gros dos en prenant de décisions partisanes au sein de l’AFDC. Pour lui, Ephraim Akwakwa doit démissionner et laisser la place à un compétant capable de bien mener à bon port ce grand parti politique.
Nous lui avions signifié celà de manière officielle dans une lettre. Ce 13 Mars là, nous étions au bureau pour obtenir rien que sa démission. Mais hélas, Akwakwa a monté une déclaration dont aucun ne s’y attendait. Il doit démissionner et nous poursuivrons cette démarche. » a indiqué un cadre des jeunes de l’AFDC.
En date du 13 Mars, le siège de l’AFDC/Tshopo était transformé à un lieu de ping-pong. Des militants se regardaient comme, tels deux coqs devant une poule qui glousse avant de pondre les œufs.
Jusqu’à l’heure, aucune suite favorable à cette guéguerre infernale lancée entre militants n’est en clair.
Wait and see !
DavidGaston MUKENDI