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Ce mercredi 24 avril, des journalistes et activistes des droits humains ont procédé au dernier toilettage, dans une rencontre organisée dans la salle des plénières de l’assemblée provinciale. La proposition d’édit portant protection des journalistes professionnels et professionnels des médias dans la Tshopo est initiée par le Député Provincial Jacques Mandiongwe Saidi.
Il a fallu deux jours de travail pour atteindre la version finale. D’après son initiateur, le Député Jacques Mandiongwe Saidi, la proposition doit être déposée ce jeudi 25 mai à la table du Bureau de l’Assemblée Provinciale. À la genèse de cette proposition d’édit, des nombreuses restrictions et violations des droits des journalistes dans l’exercice de leurs professions, renseigne son exposé de motif.
« Nous sommes en contact avec les journalistes qui nous ont fait savoir les multiples difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur fonction. Nous voulons protéger les journalistes, nous voulons améliorer la condition de vie des journalistes. Il est question de survie des journalistes,» a expliqué le porteur de la proposition d’édit.
Dans son contenu, ce travail propose la création d’un Comité de protection des journalistes professionnels et des professionnels des médias. L’article 5 lui confie des missions, entre autres : prévenir, défendre, identifier et alerter toute violation à l’égard des journalistes et professionnels des médias. Plus loin, il exigé aux patrons des organes de presse de signer des contrats de travail avec les journalistes professionnels et professionnels des médias à leur disposition.
Il s’agit d’une première proposition allant dans le sens de la protection des chevaliers de la plume depuis la naissance de la Tshopo comme province. À la fin de la séance, les journalistes ont manifesté un sentiment de satisfaction et attendent désormais cet instrument juridique avantageux pour eux.
Gaston MUKENDI