Un garçon et six filles en provenance de la Tshopo, précisément dans le secteur Lubuya bera, au PK 14, ont été appréhendé à Ariwara, en destination de l’Uganda, a indiqué Théophile Batolome, Inspecteur à la division des affaires sociales division de la Tshopo.
Ils ne faisaient plus signe de vie depuis le mois de septembre 2022. Ces enfants étaient hébergés à l’orphelinat Furaha ya Watoto dont le responsable se prénomme Amoti. D’après les informations de l’inspection des affaires sociales, Monsieur Amoti avait au total 12 enfants dans sa structure qui fonctionnait clandestinement, malgré l’interdiction du Tribunal pour Enfants.
À sa fuite, il a réussi à emporter sept enfants, deux autres ont été réunifiés dans des familles avant son forfait par la division des affaires sociales et trois autres ont été abandonnés au siège de l’orphelinat. Seuls, six ont été retrouvés et renvoyés à la division des affaires sociales de l’Ituri à Bunia. Un autre, une fille, reste dans une destination inconnue.
‘‘ depuis septembre, nous avions menés des enquêtes et on a laissé au chef de division son pouvoir de saisir les autorités. Mais nous avons constaté qu’il traînait, il n’envoyait pas des rapports aux autorités. Pendant ce temps, les enfants demeuraient dans une destination inconnue. C’est l’inefficacité, » a-t-il expliqué.
Bien avant, la division provinciale avait été alerté sur l’illégalité de l’orphelinat de Monsieur Amoti. En réaction, sur douze enfants, le chef de division avait retiré deux enfants, laissant dix autres sous la responsabilité d’Amoti. Il s’agit de la non-assistance des personnes en danger, a regretté Théophile Batolome qui indique même la légèreté dans le traitement de ce dossier à la division où il est inspecteur.
À en croire notre source, ces enfants n’apprenaient que l’anglais comme langue. Arrêté à Ariwara, monsieur Amoti a réussi à s’échapper des mains des services de sécurité, a-t-on appris. À Bunia, ces enfants traversent des moments difficiles, a informé Théophile Batolome.
» ils sont dans une famille d’accueil transitoire. Nous cherchons à ce que nos autorités provinciales les récupérer d’abord et le reste va se régler. Les incriminés seront traduit en justice, telle est la volonté des autorités »
S’adressant aux parents, Théophile Batolome appelle ceux qui n’ont plus les nouvelles de leurs enfants de passer à l’inspection des affaires sociales pour identifier les images venues de Bunia. Aussi, il les invite à la vigilance devant qui que ce soit, car dit-il le temps est compliqué avec l’insécurité.