Le constat est amer.
C’est depuis fin novembre 2022 que les eaux du fleuve Congo et des rivières Aruwimi et Lomami ne cessent de monter en vitesse de croisière.
KIS24, à travers ces reporters, a recueilli les données des trois territoires notamment Basoko, Isangi et Yahuma où plus ou moins une vingtaine d’écoles primaires et secondaires y compris les églises sont en détresse et ne savent plus à quel saint se vouer. Tous les bâtiments sont sous l’eau.

Les élèves n’accèdent plus les salles de classe. Les fidèles des églises éprouvent ces mêmes difficultés chaque dimanche.
« Nous éprouvons d’énormes difficultés d’envoyer nos enfants à l’école suite à la montée des eaux, pas moyen de se déplacer ; le seul moyen qui nous restent ce sont les pirogues, objets, nos bétails, presque tous nos biens ainsi que nos foyers sont en détresse, nous vivons dans de mauvaises conditions, pluies en répétition, soit toute la journée sous le soleil ardant, nous sommes exposer à des maladies », lance un habitant de Basoko, contacté par KIS24.
Bien plus, les campements se trouvant en amont et en aval d’Isangi et Basoko sont submergés. La consommation d’eau potable et la survie deviennent de plus en plus impossible. Les fournitures scolaires et autres biens de valeurs sont mouillés par les eaux des pluies.

Dans la même foulée, le gouvernement provincial, des partenaires et les élus des trois territoires précités sont saisis de cette catastrophe naturelle. D’après nos sources, une équipe mixte va, à très bientôt, descendre aux villages touchés pour une assistance humanitaire après l’identification des ménages.
Sur place, Charles Koymoke, Constant Mbombi et Freddy Lisasi, tous, médecins chefs de zones de santé touchées se battent pour l’identification des sinistrés afin de faire un rapport général de la situation.
Dossier à suivre !