Englouties par les eaux du majestueux fleuve Congo, des âmes auraient, de nouveau, été perdues tôt le matin de ce vendredi du 17 décembre 2021. À côté, des dégâts collatéraux énormes sont enregistrés : des sacs des ris, des bidons d’huile, des sacs des braises, des motos et plusieurs marchandises constituées notamment à d’importantes quantités des denrées alimentaires.
Les informations recoupées par Kis24.info révèlent que la Baleinière accidentée dénommée « HB Gloire à Dieu » a raté son accostage au Beach Libanga de Kisangani. Elle venait de Yafira, une bourgade rurale située dans le territoire d’Isangi, en aval du fleuve Congo. Cette embarcation de fortune, fréquentant beaucoup plus le tronçon fluvial Basoko-Kisangani, avait à son bord plus de 80 passagers.

Selon les témoignages recueillis sur place, trois moteurs de cette baleniere se sont brusquement arrêtés et du coup, le drame s’en est suivi. L’incident a donc été dit à une grosse panne technique et une surcharge. « Oui, la baleinière a fait le retour pour finir sa course sur une barge de l’un des bateaux accostés au Beach Dokolo », soutient une rescapée sous anonymat.
Cependant, du côté du gouvernement provincial, l’on indique que le bilan fait état de plusieurs dégâts matériels dont l’endommagement de ladite baleiniere et « aucune perte en vie humaine enregistrée jusque-là », selon une dépêche qui cite Danny Mongo Litomoli, Ministre provincial en charge des transports et voies de communication, au terme des enquêtes menées par ses services sur le naufrage de la baleiniere « Gloire à Dieu » survenu ce vendredi au Beach Dokolo de Kisangani, baleinière appartenant à Monsieur Kombozi, propriétaire et curieusement conducteur.
Le sempiternel danger de transport fluvial
À Kisangani, chef-lieu provincial de la Tshopo, les cas de naufrages s’enregistrent de plus en plus. Le transport fluvial que plusieurs qualifient « d’ archaïque » fait face à l’éternel danger.
Pirogues ou baleinières en piteux état et toujours surchargées, non-respect des normes de sécurité, méconnaissance des règles de navigation, voyage parfois nocturnes, le constat est toujours sans appel. Plus l’on enregistre des cas, les causes demeurent presque les mêmes.
En janvier 2021, un autre naufrage catastrophique a été enregistré sur le fleuve Congo, vers l’IAT à Kisangani. La baleinière HB Sacré cœur a chaviré avec d’importantes marchandises et des dizaines des personnes. L’incident avait suscité des assistances par-ci par-là aux rescapés. Aujourd’hui, le système de navigation sur le fleuve reste le même. Rien n’a changé. Les Baleinières nombreusement en état vétuste continuent à bon gré de trafiquer sur le fleuve. SOS !