Il s’agit d’une émission radio et télédiffusée en direct sur la chaîne nationale, RTNC, qui a fait interagir toutes les couches sociopolitiques de la province de la Tshopo, ce vendredi 05 mai 2022, à l’esplanade de la mairie de Kisangani, sous la houlette de l’organisation internationale IPAS qui s’occupe de la promotion des droits de la santé sexuelle et reproductive de la femme.
Ce dialogue intercommunautaire dénommé « Mwasi Ya Bwanya » attendu « la femme sage et ou, intellectuelle » a mis au centre plusieurs questions liées aux droits de la santé sexuelle et reproductive de la femme, mais aussi échanger autour de la question de l’avortement et des violences basées sur le genre et tenir une discussion intergénérationnelle, présentant la position de chaque couche de la société dans la province de la Tshopo.


Co-animée par deux journalistes venus de la RTNC/Kinshasa, cette émission populaire et interactive a connu 4 épisodes pour 45 minutes. Ainsi, les intervenants ont changé selon les 4 thématiques, notamment :
- Égalité des chances et des genres
- Les violences basées sur le genre et la masculinité positive
- Pouvoir de choix et des décisions (DSSR)
- Jeunesse et sexualité
Dans le premier épisode, les intervenants ont démontré qu’il est dorénavant impératif que chaque membre de la société ait accès à une culture commune afin de bénéficier d’un bien commun. Cela va de même pour l’égalité des sexes.
Le deuxième épisode a connu la participation de l’honorable Victoire Scolastique Mahindo et d’autres intervenants autour des violences basées sur le genre et la masculinité positive. En gros, il a été noté beaucoup de pratiques rétrogrades. En plus du mariage précoce et forcé, les femmes sont héritées au même titre que les biens après la mort du mari. Aussi, parmi les causes souvent évoquées par les bourreaux lors des VSBG à la Tshopo c’est l’accoutrement des filles.
« Accusations sans fondement », ont répliqué les femmes. « RIEN ne peut justifier un viol », ont-elles poursuivi.
Les épisodes suivants ont connu les interventions des jeunes, essentiellement membres du réseau YouthSprint. Ces derniers ont démontré leurs rôles et la part de parents dans la sensibilisation, à tous les niveaux, sur la santé sexuelle et reproductive de la femme dans la province de la Tshopo.
Notons que la directrice exécutive de l’Asbl AFIA MAMA a pris part active à cette émission. Dans la foulée, Mme Anny MODI a loué l’initiative et a invité toutes les couches de la Tshopo à l’engagement dans la promotion des droits de la santé sexuelle et reproductive.

À cet effet, le Docteur Jean-Claude MULUNDA a, dans son mot de clôture, remercié toutes les autorités politico-administratives de la Tshopo qui ont voulu la présence de IPAS dans cette province aussi confrontée à d’énormes défis qui guettent la femme.
Il faut dire que l’avènement de cette initiative est salué par plusieurs jeunes de la ville de Kisangani, dans la province de la Tshopo.