Les femmes et les filles vivant avec Handicap ont été sensibilisées, vendredi 22 avril 2022 dans la salle des réunions de la CNDH à Kisangani, sur les fondamentaux liés aux violences basées sur le genre (VBG). C’était sous le lead de l’ONG Action des femmes pour la protection et la Défense des vulnérables (AFPDV), dans le cadre du projet innovant du programme Voix et Leadership des Femmes du Centre Carter, financé par les affaires mondiales Canada.
Cet atelier qui avait un caractère de sensibilisation s’est tenu dans l’objectif de promouvoir et protéger des femmes vivant avec Handicap contre les violences basées sur le genre et celles domestiques.
Me Bénédicte Makusi Ndasi, présidente de cette ONG, a exposé sur les VBG et violences domestiques faites à l’égard de la femme vivant avec Handicap. Selon elle, les femmes vivant avec Handicap doivent dénoncer le cas des VBG et les violences domestiques faites à leurs égards et aussi, adopter des pratiques essentielles pouvant les aider à se prévenir et se protéger de cas.
« Et aussi, les bourreaux doivent être punis conformément à la loi », a-t-elle martelé.
Dans la foulée, cette activité a connu des débats et échanges participatifs pour permettre à ces femmes vulnérables de bien ficeler les matières et s’approprier la lutte contre les violences basées sur le genre et les violences domestiques. Elles ont, à leur tour, exprimé leur gratitude après avoir été dotées des fondamentaux des VBG. Elles se sont dites prévenues et protégées dorénavant contre ces mauvaises pratiques.
Les VBG, un casse-tête dans le monde et dans la Tshopo



Selon une étude internationale, citée par l’ONG Action des femmes pour la protection et la défense des vulnérables (AFPDV), les femmes et filles vivant avec Handicap subissent jusqu’à dix fois de plus les violences basées sur le genre que celles qui sont valides.
Aujourd’hui, la question de violence à l’égard des femmes handicapées demeure largement ignorée alors que, précise l’AFPDV, elle constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l’entoure. Aussi, ces femmes peuvent être aussi victimes de la dépendance ce qui signifie qu’elles éprouvent une réticence à dénoncer la violence sexuelle ou domestique.
Dans la Tshopo, estime cette ONG, cette question est aussi très préoccupante car il s’est surtout remarqué ce genre de pratiques dans des foyers où on observe des violences domestiques. C’est ainsi que garce au projet innovant du VLF , afin de renforcer efficacement la sensibilisation et l’ensemble des connaissances sur cette question cruciale, l’AFPDV a organisé cette séance de sensibilisation sur la lutte contre les violences basées sur le genre, la violence domestique à l’égard des femmes te filles vivant avec Handicape
Un commentaire
Bonjour,
Nous sommes satisfaits de cette activité de sensibilisation car elle reste l’unique stratégie pour bouter hors des femmes en général et celles vivant avec handicap en particulier cette mauvaise pratique qui est les violences basées sur le genre et violences domestiques fait s par leurs aidants familiaux.
Bénédicte MAKUSI