Le vendredi 4 février 2022, la commission nationale des droits de l’homme (CNDH-RDC) a organisé, à l’hôtel le triangle de Kisangani, une séance de sensibilisation sur la lutte contre la corruption en RDC à l’intention des responsables des entreprises étatiques et paraétatiques ainsi que les représentants de la société civile.
Au cours de cet atelier de sensibilisation d’un jour, deux grands points ont été abordés par Me Laurent Okito, le facilitateur. Il s’agit notamment du concept et dispositions légales, la connectivité de la corruption avec le détournement et la concussion. Après le partage d’expérience et des connaissances, il s’en est suivi la formulation de quelques recommandations.
Tout au long de son exposé, Me Laurent Okito n’a fait qu’insister sur deux concepts: la corruption et le détournement.
De son côté, Mme Claudine Bela, la CNDH qui est une institution d’appui à la démocratie, a fait de la lutte contre les anti valeurs son cheval de bataille.
« la corruption est un fléau qui gangrène tous les secteurs de la vie, voilà pourquoi la CNDH dans ces priorités de 2021-2022 a voulu échanger avec les acteurs étatiques, paraétatiques et privés sur la lutte contre ce fléau ».
Et d’ajouter :
« La lutte contre la corruption doit commencer par moi, par vous et par nous tous. Que tous les acteurs ciblés puisse s’approprier la lutte contre la corruption ».
Quant aux participants à cette séance de sensibilisation, ces derniers ont été émus de joie de voir que le gouvernement congolais commence à faire des anti valeurs son cheval de bataille.
Mr Louis Orio, Directeur provincial de l’OSCEP (observation et surveillance de la corruption et d’éthique professionnelle) s’est réjouit de voir que la CNDH emboîte les pas de l’OSCEP dans la sensibilisation contre les anti valeurs.
« Nous avons comme mission de sensibiliser, de prévenir et de traquer et les transférer devant la justice ».
En gros, deux recommandations sont sortis dans cette séance d’échange. Il s’agit de:
- Que la CNDH saisisse la présidence de la République, les cours et tribunaux en vue de créer un cadre devant évaluer les actions de lutte contre la corruption périodiquement.
- Que la CNDH saisisse l’assemblée nationale et le sénat pour un contrôle efficace face au gouvernement et les institutions publiques ayant la gestion de projet et programme de fonds publics et ceux de partenaires.
Dans cette même perspective, l’article 147 du code pénal congolais prévient que : tous fonctionnaires ou officier public, toute personne chargée d’un service public ou parastatal, toute personne représentant les intérêts de l’État où d’une société privée, parastatale ou d’économie mixte en qualité d’administrateur, de gérant, de commissaire aux comptes etc… De son emploi ou sa mission juste non sujet à salaire, sera puni de six mois à deux ans de servitude pénal et d’une amende de cinq à vingt Zaïre.
Néanmoins la RDC occupe le 169 ème place des pays le plus corrompu selon les études réalisées par Transparency International, pourtant dans son discours prononcé le dimanche 06 décembre 2020, Félix Tshisekedi a affirmé que la corruption se porte bien dans bon nombre d’institutions malgré l’existence de de l’agence de prévention et le lutte contre la corruption (APLC) et de l’inspection générale des finances (IGF) qui ont redoublé d’efforts afin de freiner le train de la corruption.
Un commentaire
Si oui mais je regrette comment comment un individu peut voler 32000000 FC, dans le territoire de Banalia sous prétexte je cite (nga nde libumu ya gouverneur, ata na yibi moto ya ko bimisanga aza te) fin de citation les données fiables est à la direction de la société civile de Banalia