Le Vice-Ministre de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Kezamudru Jean-Pierre, a passé au crible, ce jeudi 26 septembre 2024, les défis persistants de son secteur dans les provinces éductationelles Tshopo 1 et 2, lors d’une rencontre avec les membres des comités provinciaux élargis dans la province de la Tshopo.
Ensemble, ils ont évalué l’état du secteur de l’enseignement. Des préoccupations majeures ont été soulevées au cours de cette rencontre. La plus pressante concerne la paie irrégulière des enseignants, particulièrement dans la province éductationelle Tshopo 2. Selon Freddy Kirongozi, délégué de cette province, les salaires des enseignants sont souvent versés avec un mois de retard. C’est contrairement aux enseignants de Kinshasa qui touche régulièrement et sans retard leur salaire.
Cette situation a conduit à une grève qui a perturbé le début de l’année scolaire dans le territoire d’Isangi par exemple. Les enseignants ont également exprimé leur souhait d’être payés via une banque plutôt que par l’intermédiaire de la Caritas, qui gère actuellement les salaires. Le Président Provincial des syndicats des écoles protestantes, lui a insisté sur la nécessité de basculer les enseignants vers la fonction publique pour garantir la carrière des professionnels de la craie.
Malgré ces nombreux défis, certains problèmes ont déjà trouvé des solutions, a signifié le Vice-Ministre de l’éducation nationale. Le Vice-Ministre a choisi d’adopter une approche réaliste, évitant donc les promesses. Il a annoncé que le budget 2025 inclura une augmentation salariale significative pour les enseignants.
Face aux grévistes, Kezamudru a souligné l’importance de l’éducation pour l’avenir des enfants.
« La grève n’a pas sa raison d’être. Tout le monde doit être à l’école ; nous devons veiller à ce que l’avenir de nos enfants soit meilleur, et cela ne peut passer que par l’école », a-t-il affirmé.
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