À Kisangani, dans la Tshopo comme dans 7 autres provinces notamment Kinshasa, Kasaï-Oriental, Haut Katanga, Ituri, Tanganyika, Nord et Sud-Kivu, les jeunes ambitieux se veulent être accompagnés de manière à amplifier leurs voix pour le changement positif. Le projet « Tufaulu Pamoja » (Ndlr Réussissons Ensemble), qui prône l’inclusivité et la participation n’est pas loin de cette ambition.
Après le lancement et l’appropriation du projet Tufaulu Pamoja, toutes les plateformes provinciales devraient mettre effectivement le projet en œuvre dans leur province respective et harmoniser ensemble une politique nationale. Ceci à justifier la tenue des travaux de trois jours soit du Jeudi 01 Avril au 03 Avril derniers à Kisangani afin d’élaborer une feuille de route, outil essentiel visant à préciser la planification globale des activités à réaliser.
Ces assises ont réuni 50 jeunes issus des différentes plateformes et organisations de la jouvence Boyomaise. Elles se sont déroulées dans un processus participatif et inclusif, favorisant un consensus. Et ce, afin que les « principaux acteurs s’approprient, endossent les démarches à suivre et approuve le calendrier. »
D’après Docteur Demagel, coordonateur de ce méga projet dans la Tshopo, les visées de ces activités étaient de mettre en place des démarches à suivre et calendrier, la répartition des rôles, définir les ressources à mobiliser, et identification des sources de financement le cas échéant. Ceci rentre dans le cadre de baliser le chemin d’une feuille de route de Tufaulu Pamoja, qui pourrait fournir un plan d’action, pour ordonnancer, guider et coordonner les efforts de l’organisation pour arriver à ses objectifs.
La vision globale est donc d’amplifier la voix et la participation, mieux la représentation forte des jeunes et des femmes dans le cercle de prise de décisions et les processus de paix à tous les niveaux.
La feuille de route a, dans ce même sens, l’objectif d’améliorer progressivement les performances de l’organisation. Elle se fonde sur les principes de gestion du changement notamment la fixation des priorités, le leadership, l’opérationnalisation, les facteurs des risques et défis.
Sortis des assises, les leaders des jeunes des organisations de la société civile ont exprimé leurs gratitudes au projet. L’un de grands projets qui veulent parfaire les acquis des jeunes et femmes afin de participer activement à la construction du développement durable et la consolidation de la paix dans tous les secteurs.
Dans son actif, la contribution à l’autonomie économique grâce à l’amélioration des compétences en matière de création d’entreprise est un des piliers pour ce projet, lancé à Kisangani au mois de Janvier dernier.
RÉDACTION