Les élections des Présidents des conseils communaux et territoriaux de la jeunesse dans la province de la Tshopo se tiendront ce vendredi 14 février 2025. Elles concerneront les six communes de Kisangani ainsi que les chefs-lieux des sept territoires de la province.
Le Ministre Provincial de la Jeunesse, M. Masimango Simon-Simon, a confirmé cette échéance lors d’une interview exclusive.
« Nous allons procéder à l’organisation des élections des présidents des conseils communaux et territoriaux ce vendredi 14 février. La date limite de dépôt des candidatures expire aujourd’hui (mercredi) à minuit », a-t-il déclaré.
Selon M. Masimango, seules les associations de jeunesse officiellement enregistrées auprès de la division provinciale de la Jeunesse auront le droit de voter. Quant aux candidats, ils doivent être âgés de 25 à 32 ans et avoir déposé leur dossier conformément aux exigences du processus électoral.
Une fois élus, les présidents des conseils communaux et territoriaux se réuniront pour élire le président du conseil provincial de la jeunesse. Ce dernier représentera la Tshopo à Kinshasa lors du scrutin visant à désigner le président national du Conseil de la Jeunesse.
Le Ministre a insisté sur la transparence et l’inclusivité de ces élections, soulignant l’importance d’un processus démocratique qui permette aux jeunes de s’impliquer pleinement dans la gestion des affaires publiques.
Le Conseil de la Jeunesse est une structure établie par le Ministère de la Jeunesse. Son rôle est d’assurer une représentation efficace des jeunes auprès des institutions de l’État, de défendre leurs droits, et de collaborer avec le gouvernement dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques en leur faveur. Il veille également à l’application des textes légaux en matière de jeunesse et d’éducation.
L’élection des conseils communaux et territoriaux est donc une étape cruciale pour renforcer la participation des jeunes à la gouvernance locale et nationale. À travers ces instances, la jeunesse pourra faire entendre sa voix sur des questions essentielles telles que l’éducation, l’emploi, l’entrepreneuriat ou encore la lutte contre les violences et discriminations dont elle peut être victime.