La relation actuelle en sourdine entre l’Assemblée provinciale et l’exécutif de la Tshopo semble passer au trépas dans le chef de certains politiques qui entrevoient un probable détachement depuis la récente formation du gouvernement provincial, alors que les deux parties préconisaient déjà un climat de paix et de cohésion.
En effet, le gouverneur Louis-Marie WALLE LUFUNGULA a procédé à la nomination des ministres provinciaux, à travers un arrêté signé et rendu public le mardi 09 février sur la RTNC/kis dans la soirée, notifiés par le vice-gouverneur Maurice Abibu Sakapela le jeudi 11 février dernier.
Cependant, des réactions se sont faites entendre de tout bord et dont les plus récentes étaient celles des porte-paroles du peuple auprès du gouvernement provincial, après celles des quelques activistes des droits humains et pro-démocratie.
Dans une interview accordée ce vendredi 12 février à Kis24.info, Me Theoveul LOTIKA a fait le point sur le récent remaniement du gouvernement WALLE 2, qu’il considère comme une « solution pacificide » voire la pomme de discorde d’un nouveau bras de faire entre ces deux institutions.
Et de renchérir :
Pour cet élu de Kisangani, le fait pour le gouverneur de reconduire certaines figures et dans les mêmes postes est la négligence des députés provinciaux, qui ont plusieurs fois été victimes des arrestations arbitraires, de la maltraitance dans l’exercice de leur fonction, mais il n’hésite pas à souhaiter un fructueux mandat à certains parmi ces nominés ministres.
Union Sacrée, la face cachée de WALLE LUFUNFULA
Au delà de décrier le comportement unilatéraliste du gouverneur de la province de la Tshopo, Me Théoveul LOTIKA a au cours de son argumentaire, indiqué que le chef de l’exécutif provincial joue à la politique protéiforme, et cela pour cet élu, s’explique ouvertement par rapport à sa manière de gérer la province et surtout par rapport à sa position, avec son parti, le PPRD dans l’Union sacrée pour la nation prônée par le chef de l’État.
Et de poursuivre:
Il faut rappeler que depuis juin 2020, un bras de fer entre l’Assemblée provinciale et l’exécutif provincial de la Tshopo a suscité une crise politique sans nom jusqu’en janvier dernier avant que les deux institutions ne se décident de se réconcilier et marcher dans la cohésion et pour la cause commune: l’émergence de la Tshopo.