Dans un coup de théâtre politique qui secoue la province de la Tshopo, la récente nomination du cabinet du gouverneur a déclenché une tempête de critiques. Au cœur de cette controverse, la voix percutante de Joel MBIYA, Journaliste aguerri et Coordonnateur du mouvement citoyen FILIMBI, se lève pour dénoncer ce qu’il perçoit comme un affront à la bonne gouvernance.
Dans une tribune incisive publiée sur les réseaux sociaux, MBIYA dissèque sans complaisance la composition de cette équipe gouvernementale, la qualifiant de « surdimensionnée » et fruit d’un « népotisme exacerbé ».
Ses mots, tels des flèches acérées, visent le cœur même des pratiques politiques qu’il juge délétères : « En constituant un cabinet essentiellement basé sur des critères de proximité et non de compétences, le Gouverneur de la Tshopo envoie un signal inquiétant sur sa volonté de mettre en place une gouvernance efficace. »
Cette nomination soulève un spectre menaçant sur les finances déjà précaires de la province. MBIYA, dans son analyse cinglante, pointe du doigt le risque d’un alourdissement considérable des dépenses publiques, posant la question cruciale : « Comment le gouverneur entend-il financer ces postes supplémentaires, au détriment potentiellement d’autres secteurs prioritaires ? » s’interroge-t-il.
Ce journaliste et activistes pro-democrate en véritable sentinelle de la démocratie, sonne l’alarme sur les implications profondes de ces choix politiques. Il met en lumière les interrogations légitimes des citoyens de la Tshopo quant à l’efficacité et la transparence de cette nouvelle équipe, suggérant que cette composition pourrait n’être que la partie émergée d’un iceberg de clientélisme politique.
La conclusion de MBIYA résonne comme un avertissement solennel : « Il reste à voir si la composition du gouvernement provincial reflétera cette même logique clientéliste. » Ces mots laissent planer un doute inquiétant sur l’avenir politique de la province, invitant les citoyens à une vigilance accrue.
Cette nomination apparaît ainsi comme un test crucial pour la gouvernance de la Tshopo. Elle soulève des questions fondamentales sur l’équilibre entre loyauté politique et compétence, entre intérêts personnels et bien public.
Alors que la province fait face à des défis majeurs, cette polémique met en lumière l’urgente nécessité d’une gouvernance transparente, efficace et véritablement au service du peuple.
L’intervention courageuse de Joel MBIYA dans ce débat rappelle le rôle vital de la société civile et des médias comme gardiens de la démocratie. Elle lance un appel vibrant à la responsabilité politique et à la participation citoyenne, seuls garants d’un avenir prospère et équitable pour la Tshopo.