Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement a annoncé, ce jeudi 1er décembre 2022, la publication, chaque trimestre, d’un bulletin citoyen dont l’objet sera la gestion de la Tshopo gérée par Madeleine Nikomba, Gouverneure de province.
Il s’agit d’un contrôle citoyen qui sera réalisé conformément au projet de société de l’actuelle Gouverneure, approuvé par les députés provinciaux. Ce contrôle porte le nom de « Nikombametrie », un instrument de mesure des réalisations du gouvernement Nikomba.
Loin d’eux, disent le militant de la LUCHA, l’idée de combattre la Gouverneure Nikomba. La Nikombametrie vient alerter la Gouverneure, »plongée volontairement dans un profond sommeil, afin qu’elle se mette au travail pour lequel elle a eu mandat ». Ils se sont servis de cent premiers jours de Madeleine Nikomba à la tête de la province pour mettre en place la Nikombametrie.
« Certes, on ne peut pas juger la gestion d’un Gouverneur seulement 3 mois après son investiture, mais 100 jours suffisent largement pour que les signaux du changement soient palpables. Hélas, la situation va de mal en pis : la ville de Kisangani est toujours prolongée dans le noir ajouté à cela la pénurie d’eau potable, les routes de déserte agricole disparaissent petit à petit sur la carte géographique de la province,… », ont-ils expliqué.
Les militants de la LUCHA jugent négatifs les cent premiers mois de Nikomba à la tête de la Tshopo. Sur 10, ils lui collent 0, avec appel à la matérialisation du slogan électoral »Tshopo il fo ebonga ».
« Les Tshopolaises et Tshopolais voulaient voir le concret de sa gestion en termes des politiques publiques urgentes mises en place pendant cette période étant donné que, il faut l’avouer, son avènement à la tête de la province avait nourri beaucoup d’espoir à cette population au regard de la mauvaise gouvernance qu’avait fait montre ses prédécesseurs », peut-on lire dans leur document présenté à la presse Boyomaise.
C’est depuis le 25 novembre que Madeleine Nikomba a totalisé cent jours en tant que Gouverneure de la Tshopo. Son gouvernement a été rendu public, puis investi par l’assemblée provinciale, plusieurs jours après son investiture. Son projet de société a huit piliers, entre autres l’éducation, l’électricité, la restauration du pouvoir judiciaire dans l’intérieur de la province.