Ce vendredi 22 avril 2022, le monde entier a célébré la Journée annuelle de la Terre, aussi appelée Journée de la Terre nourricière. Cette journée a été célébrée pour la première fois le 22 avril 1970, une initiative qui a été destinée à accompagner les personnes et les organisations à diminuer leur impact sur l’environnement.
À Kisangani, dans la province de la Tshopo, cette journée a semblé inaperçue. Cependant, les scientifiques impliqués dans la lutte contre les effets néfastes vis-à-vis de la protection de l’environnement ont interpellé la conscience de chacun, et plus particulièrement les agriculteurs et les femmes ménagères. C’est le cas du Professeur Pitchou Meniko, enseignant à l’IFA/Yangambi et qui s’intéresse depuis plusieurs années sur les questions liées à l’environnement et le développement durable.
Dans une interview accordée, vendredi 22 avril à Kis24.info dans son bureau de travail, l’immense professeur Meniko, protecteur de l’environnement a saisi l’occasion de lancer un message poignant vis-à-vis de cette journée mondiale de la terre nourricière.
« Nous n’avons que la terre comme richesse, on a que la terre pour vivre. Nous avons l’obligation de préserver notre terre en menant des actions qui vont dans le sens de préserver la vie sur terre », a-t-il dit, d’entrée de jeu.
« J’interpelle ici tout le monde, dans les activités champêtres, d’inviter des activités de brûlure qui contribue énormément en même temps et à la déforestation et d’évaporation à des émissions des gaz à effet de serre. Nous devons sensibiliser nos mamans et nos jeunes filles à adopter des pratiques qui améliorent ou qui diminuent des gaz à effet de serre. Il s’agit d’une consommation responsable de la braise, des briquettes écologiques (des foyers améliorés). Il faut dire à nos mamans, lorsqu’elles utilisent ou gaspillent beaucoup les bois de chauffe ou en énergie, elles contribuent à des émissions des gaz à effet de serre. Ayons donc des pratiques responsables qui protègent le sol, la terre, nos forêts, nos eaux, et l’environnement pour que la vie sur terre soit merveilleuse pour nous mêmes et les générations futures », a-t-il, largement, interpellé.
À Kinshasa, cette journée n’est pas passée inaperçue dans les chefs des responsables politiques. Dans un tweet, Patrick Muyaya a aussi appelé à la protection imminente de la terre.