Lundi 12 octobre 2020, la date prévue pour la rentrée scolaire sur l’ensemble du territoire congolais a, bien que tumide dans plusieurs coins de la Tshopo, été un non-événement dans le territoire de Basoko.
Plusieurs raisons sont mis en avant notamment « l’irrégularité, la revendication des enseignants, voire même le manque d’infrastructures.»
Ces entraves à l’effectivité de la rentrée scolaire remontent depuis le mois de Mars dernier, pendant le confinement.
« À Basoko, il se pose des difficultés depuis le mois de mars lorsqu’on était confiné, certaines écoles primaires et secondaires construites en pisés se sont écroulées, pas de frais du fonctionnement pour réhabiliter ces infrastructures scolaires à l’intérieur de Basoko voir même au centre (Lokutu, Lokumete, Lileko…).» renseigne-t-on.
À en croire notre source, « sur les dispositifs sanitaires, quelques écoles primaires et secondaires avaient bénéficié des kits de lave mains de 20 litres, uniquement pour les enseignants tant que les élèves sont nombreux. Ils risquent d’être contaminer et n’ont pas des masques.
#RDC:Tous les enfants à l'école ! pic.twitter.com/jFoTEU6FJf
— www.kis24.info (@Kis24Info) October 7, 2020
En outre, les nouvelles unités réclament leur salaire promis par le ministre de tutelle depuis le mois d’avril 2020.
Contacté par Kis24.info, le sous-proved de Basoko dit avoir fait part de cette situation à l’hierarchie pour permettre une meilleure éducation aux enfants se trouvant dans les milieux ruraux.
Informons aussi que ces établissements scolaires publiques et privés du territoire de Basoko menacent de fermer leurs portes faute d’infrastructures, équipements et dispositifs sanitaires.
Augustin Tsheza