Trente-deux cadres de la Direction Provinciale de la Santé et des Zones de Santé de la Province de la Tshopo viennent d’être formés, pendant quatre jours, soit du lundi 03 au jeudi 06 juin 2024, à Kisangani, sur l’utilisation du module complémentaire de santé de la Reproduction dans le logiciel DHIS2, afin de contribuer à l’amélioration de la qualité des données en Santé Sexuelle et Reproduction (SSR).
Avec l’appui financier du Royaume des Pays-Bas, IPAS, via son projet Makoki Ya Mwasi, tient à la vulgarisation du module complémentaire ainsi que la formation des acteurs dans son utilisation au travers du DHIS2. C’est ainsi après quatre jours des travaux, le module complémentaire SR et les outils des collectes y afférents auprès des cadres des DPS, ZS et ESS ciblés ont été présentés à l’auditoire du Palm Beach, qui a accueilli les cadres.
D’après la Sœur religieuse, Dr Thérèse Mokaria, Coordonnatrice Provinciale du Programme National de la Santé Sexuelle et Reproduction, il a été aussi question de récolter les attentes de chaque participant représentant leurs zones de santé respectives. Cependant, à travers cette série de formation avec IPAS, tout le monde a trouvé des réponses à ses attentes.
« Ceci constitue déjà un objectif que nous sommes en train de nous assigner aujourd’hui par rapport à la qualité des services que nous offrons à la population de la Tshopo, par rapport à la qualité de reportage des données de la santé sexuelle de Reproduction et par rapport à l’exactitude et la complétude de ces données. C’est important, car, vous savez que les indicateurs de la Tshopo sont trop bas », a-t-elle dit, dans son mot de la fin, appelant à l’amélioration de raportage des données.
Dans cette perspective, elle a souhaité un bon travail à chacun des participants dans sa structure de santé et a souhaité de faire des restitutions aux autres prestataires locaux. Dr Thérèse Mokaria a loué les efforts du gouvernement notamment la Direction Nationale du Programme de Santé de la Reproduction (PNSR) et a jeté des fleurs au partenaire IPAS pour cette formation de qualité.
Pour la participante PMF Ngalula Mubenga Gisèle, IT au CS Ketele, cette formation a été une opportunité afin d’apprendre comment gérer les données SSR. « Nous sommes arrivés avec peu de connaissances, mais IPAS vient de nous ajouter un plus dans la gestion des données SSR. Je dis merci à nos partenaires et je promets de sensibiliser les autres afin d’aboutir aux résultats escomptés », a souligné cette femme, officier de l’armée congolaise.
Le PNSR est l’un des programmes spécialisés du Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention qui contribue à la gestion axée sur les résultats issus de la collecte des indicateurs à partir des outils normatifs utilisés à tous les niveaux de la pyramide sanitaire.
Pour permettre la mesure de ses indicateurs de performances, le PNSR, rapporte IPAS, avait déjà intégré 28 indicateurs de suivi dans le système national d’information sanitaire (SNIS) au travers de son logiciel DHIS2. Tenant compte des innovations et autres évidences scientifiques (protocole de MAPUTO, normes et directives SCACF) enregistrées ces dernières années dans le domaine de santé de la reproduction, le PNSR s’est vu dans l’obligation d’allonger la liste de ses indicateurs afin de répondre aux besoins croissant liés à la santé sexuelle et reproductive.
C’est ainsi qu’un long processus partant de l’identification des nouveaux indicateurs a commencé en 2021 avec la collaboration de la DSNIS et l’appui des PTF.
Ainsi au-delà des 28 indicateurs précédemment paramétrés, 43 nouveaux indicateurs ont été définis pour être intégrés dans le module complémentaire SR afin de faciliter la collecte des données, leurs remontées au travers de la pyramide sanitaire ainsi que leurs analyses.
D’après IPAS, pour l’utilisation rationnelle de ce module complémentaire, deux (2) actions indispensables sont envisagées à savoir la vulgarisation du module complémentaire SR et l’apprentissage pour son utilisation par les ZS et les ESS.
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