Un de « présidents » des nombreuses associations des motards taximen de la ville de Kisangani est cloué entre quatre murs, ça fait pratiquement plus de deux semaines jour pour jour.
En effet, la Société Transco avait porté plainte contre un certain Amos Butangazi, « président » d’une des associations de motards de Kisangani. Il lui est reproché le fait de commanditer un acte de sabotage et de vandalisme des biens publics en l’occurrence, un des bus Transco qui avait essuyé des projectiles par un groupe des motards taximens commandité par ce dernier.
Ils disaient protester contre la taxe conventionnelle de 1000 FC/jour par motard dans la ville de Kisangani, et ce, conformément à un protocole d’accord que le gouvernement provincial de la Tshopo avait signé avec l’association Nationale des Motards du Congo, ANMC, en sigle.
Les sources au sein du Transco ne comprennent pas quel lien avait fait sieur Amos entre le payement de cette taxe conventionnelle et cette société étatique qui n’est concernée ni de près ni de loin des démarches de sa fameuse association et exige réparation.
De l’intox, Amos Butangazi n’est pas civique
Contrairement aux folles rumeurs qui circulent sur la toile, Amos Butangazi n’a aucun problème particulier ni avec les autorités urbaines moins encore avec quelques proches de l’autorité provinciale et il doit répondre de ses actes devant les institutions compétences.
Pendant cette période où le président de la République Démocratique du Congo fournit beaucoup d’effort pour rendre fluide la circulation de la population et ses biens sur l’ensemble de la République en dotant les provinces des moyens de transports dignes, il est inconcevable qu’un super citoyen s’arroge les prérogatives d’organiser une expédition punitive contre les biens publics de l’État, en l’occurrence, le bus Transco, regrette un acteur de la société civile.
A suivre !