« Le contrat du travail n’est pas respecté », c’est le nœud des réclamations des agents temporaires de la CENI, dans le territoire de Banalia, en province de la Tshopo. Ils ont saisi le chef d’antenne de la centrale électorale dans ce territoire auprès de qui ils dénoncent un comportement indigne de la part de le CENI.
Deux mois impayés. Ils les réclament sans crainte. Ces agents temporaires se disent être au service d’une « institution qui veut être obéit, sans répondre aux besoins des autres.» Aussi, insistent-ils, « une institution qui ne respecte pas ses engagements ».
Il est stipulé, dans le contrat de travail ratifié par les deux parties, que la CENI met le tiers du salaire à la disposition de ces agents. Et c’est avant d’aller sur le terrain. L’irrespect de ce pacte, une fois dénoncer, engendre des décisions en défaveur des contestataires. En termes clairs : qui réclame sera limogé.
« Si un agent temporaire revendique son droit, il est obligatoirement inscrit dans la liste rouge. C’est pour cette raison que la majorité des agents temporaires de la CENI ont peur de revendiquer leur salaire », apprend-t-on.
Aujourd’hui, au risque d’être écartés, ils demandent à la CENI de les payer « conformément aux jours de service rendu», c’est-à-dire deux mois plus les jours de prorogation de l’enrôlement. Ils s’opposent à la présence des agents payeurs avec la moitie de leur salaire, font-ils savoir dans leur lettre.