Les torchons brûlent entre les agents de la Direction Générale des Recettes de la Province de la Tshopo et l’Exécutif Provincial. Depuis Mercredi 1er septembre, ces mobilisateurs des recettes provinciales n’arrivent qu’au lieu de service pour réclamer leur salaire. Ils ont 9 mois d’arriérés de salaires, rapporte-on, mais, ajoute une source proche, après multiples réclamations, la régie aurait payé un mois à ces agents.
Importunés par cette situation, ces agents ont décidé d’exprimer leur Grogne devant la direction de la régie financière, située à quelques mètres de l’Assemblée Provinciale.
Sur le mur de la DGRPT, une banderole y est placardée sur laquelle l’on peut citer :
»OU VA L’ARGENT DE LA RÉGIE PROVINCIALE DE LA TSHOPO ? »
Approchés par la presse, l’un d’entre eux n’a pas caché sa colère. Sa présence dans la rue se résume par une seule revendication. » Nous demandons rien que l’argent et pas autre chose… c’est une régie qui produit l’argent mais nous nous retrouvons sans salaire. Ce qui n’est pas compréhensible. » dit-il.
À son côté, une veuve entonne des champs de mécontentement. Non seulement, elle proteste contre un salaire irrégulièrement payé, mais aussi l’insuffisance de cette somme.
Nous sommes payés en monnaie de singe. Le peu que nous gagnons, eux s’en servent pour le petit déjeuner de leurs enfants. Nous ne touchons que 100. 000 FC. » a-t-elle raconté.
Cette manifestation de colère n’est pas spontanée. Toutes les procédures légales dans la réclamation de leur droit ont été épuisées. Ils ont rencontrés leur hiérarchie, aucune solution n’a été trouvée. Chez le Ministre ayant en charge les finances de la province, ils disent n’avoir reçue que des promesses qui sont jusqu’à présent lettre morte. Toutefois, le Gouverneur aï avait fait preuve d’attention mais la situation reste identique.
Nous sommes allés chez le gouverneur, il nous a promis 2 mois. Un mois payé à la banque et un autre mois payé en interne ici. Nous avons patienté, l’argent n’est pas venu. » ajoute un agent.
Alors qu’ils étaient en pleine réclamation, un renfort de la police est venu pour calmer la situation. Des photos qui circulent la toile montrent quelques agents blessés. Ceux qui en sont auteurs accusent la police déployée sur le lieu de torture, coups et blessures volontaires. Aucun officiel ne s’est prononcé jusqu’à présent.
Dossier à suivre !
DavidGaston MUKENDI