In memoriam des victimes du génocide congolais, journée célébrée ce mercredi 02 août sur toute l’étendue du territoire national et plus particulièrement dans la ville de Kisangani, Mme Corine Ngansi MBOMBO, la présidente fédérale du parti politique Congres National Africain pour le Réveil du Congo (CNARC), formation politique chère à l’autorité morale Me Aimé Pascal MONGO LOKONDA, n’a pas dérogé à la règle, éprise du patriotisme et du nationalisme.
Très affectée, cette étoile montante en politique dans la province de la Tshopo est allée, toute droite au but, au cimetière des victimes des guerres de six jours où un rassemblement des jeunes activistes et militants des droits de l’homme était organisé en mémoire des milliers de congolais massacrés depuis 1998.


Sur place, Corine Ngansi MBOMBO s’est inclinée devant les tombes des victimes des guerres, sur fond des fortes émotions. Voyant ses anciens frères et connaissances continuer de croupir dans leurs tombes sans justice, la « dame de fer » Ngansi était en larmes, entre émoi et pleurs. Elle a, à cette même occasion, déposé un gerbe de fleurs en hommages aux morts injustes.
« Je connais cette famille », lâche-t-elle. « on avait tué tous les parents et les enfants, on a laissé seul, un petit, qui avait prié avant de l’achever. Les soldats ont eu pitié et l’ont laissé. Nous étions un peu petites filles », a témoigné, larmes aux yeux, Mme Corine Ngansi.
Et d’ajouter :
« C’est pour moi un acte de patriotisme d’être venu ici, afin de pleurer mes siens. Mon parti CNARC défend des valeurs républicaines et patriotiques. Nous avons le devoir de défendre notre pays pour le réveil du Congo. Nous disons non au génocide congolais qui continue dans l’Est et ailleurs. Trop c’est trop », a-t-elle ajouté, à KIS24.




Par la suite, Corine Ngansi MBOMBO a, accompagnée des cadres de son parti dans la province de la Tshopo, fait un tour devant des tableaux où les clichés et photos effroyables étaient explosées en mémoire des victimes. Sur ces expo – photos, on pouvait voire des Papa et femmes éventrés, d’autres sans pieds, soit la tête découpée en morceaux, etc.
C’est à cette manière que la journée du génocide congolais autrement appelée GENOCOST a vécu au cimetière des victimes des guerres de six jours, à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo, en présence de Mme Corine Ngansi MBOMBO.