Ce Jeudi 09 février 2023, deux corps sans vie ont été retrouvés dans un espace de 2km, dont l’un devant un centre de santé local et l’autre sur la rue. Une marrée humaine est venue de quatre coins de Basoko et a envahi la route pour se saisir du dossier.
Interrogée par KIS24, la population a indiqué que ces corps retrouvés sont des voleurs de grand chemin à Basoko. Ils se distinguent dans leurs sales besognes et sèment la désolation presque chaque jour. Certains parmi eux reviennent récemment du Parquet de Grande Instance de Yangambi, où ils ont été poursuivis pour vols et extorsions.
À l’en croire, les deux voleurs tués sont allés au cachot de l’ex-cité de Basoko pour tenter de libérer leur ami détenu. Sur place, il y a eu affrontement entre les éléments de la police et ces derniers aux environs de 2h. L’on signale que deux femmes qui étaient détenues ont été violées de force par ces mêmes voleurs. D’autres détenus se sont évadés.
Par ailleurs, ces bandits ont continué l’opération en trois heures après la libération de leur acolyte qui était détenu. Cependant, la suite n’aurait pas été bonne pour eux.
« Nous avons été surpris de voir ces jeunes garçons ici, lorsque nous étions au cachot à la cité, ils étaient venus nous brutaliser pour libérer l’un d’eux, ils ont couché avec nous, ce sont des bandits, qu’on puisse les arrêter », a indiqué une prisonnière sous anonymat à KIS24.
Saisi de la situation, le Major de la police de Basoko et quelques éléments de la PNC sont descendus sur le lieu pour constater le fait, en passant par le bureau de la police de l’ex-cité pour d’autres informations auprès du commandant, Thierry Moloma.
Sur place, le Major Dido Lileko a appelé la population de Basoko au calme et de s’approprier l’opération Kanga Moyibi pour démanteler les réseaux mafieux notamment constitués des voleurs et fumeurs de chanvres. « Nous procédons à l’arrestation sans cesse des criminels y compris les receleurs », a-t-il précisé.
Pour terminer ce dossier, la population est également appelée à bien collaborer avec les autorités et d’alerter la police au cas d’insécurité de toute sorte dans les locaux.