La société chinoise Xiang Jiang Mining, identifiée sous la numéro 01-129-N48975H et qui détiendrait, selon les informations parvenues à Kis24.info, deux permis de Recherches n°14765 (20 Carrés) et 14764 (30 carrés) à Basoko et un permis à Banalia, a été suspendu par le gouvernement congolais.
En date du 14 aout 2021, par sa correspondance n°293/CAB/VPM-EDD/MIN/EBM/TWBD/02/2021,
la Vice-Première ministre, en charge de l’environnement et développement durable, Ève Bazaïba avait saisi la Ministre des Mines pour lui faire part de sa décision de suspendre les travaux des exploitations minières dans le territoire de Basoko.
Selon des rapports transmis à la Vice-Primature, il ressort que la société XIANG JIANG Mining, prétend détenir des permis des recherches dont l’authenticité fait
objet des critiques. Des griefs alarmants pèsent sur cette société lesquels perturbe énormément la paix sociale aussi bien des populations riveraines que du territoire en général alinéa 32 et 139 alinéa 1spécialement en ses articles 33.
En maintes reprises, sous des titres tels que Périlleux conflit communautaire à
Basoko; Climat délétère à Basoko, Exploitation de l’or dans Aruwimi par Xiang Jiang divise la population ; FODECO, un mort à Koki etc…
Son le journal « L’Avenir » qui est revenu sur le sujet pour tirer la sonnette d’alarme, Au nombre des griefs, il est cité le non-respect des dispositions de la loi n°007/200 du 11 juillet 2002 portant
code minier telle que modifiée et complétée par la loi n°18/001 du 09 mars 2018. L’absence d’extrait de la carte de retombe minière et des coordonnées géographiques pour les 3 concessions, y compris les numéros du jugement sous RPNC 45.1900iété. Aucune adresse de ladite société indiquée en terme du bureau de représentation ni à Basoko ni à Kisangani. La destruction de la biodiversité et les impacts environnementaux directs liés à la sédimentation à cause de routes mal construites. La contamination et la Pollution visible des eaux exposant ainsi
la population aux maladies et autres mal formations congénitales. La destruction
du biotope de certaines espèces animales et de l’habitat aquatique. La pollution sonore en l’absence du contrôle de l’impact environnemental, etc.
En conséquence, la Vice-premier ministre, en charge de l’environnement et développement
durable, Ève Bazaïba avait saisi la Ministre des Mines pour lui demander de tout mettre en œuvre en vue de la suspension illico presto de ces travaux d’exploitation minières , et d’instruire les services attitrés de ramener ces dragues à Kisangani, en attendant la suite des investigations en cours sur la légalité dédits travaux et le respect de la procédure à la matière.
Dans un point de presse tenu à Kisangani, le député national Faustin Toengaho avait cependant tiré une sonnette d’alarme sur l’exploitation anarchique des minerais et des bois dans son territoire électoral.
L’ancien recteur a tapé d’un poing sur la table pour condamner ces exploitations minières illégales sans tenir compte des désidératas du peuple congolais en général et ceux de Basoko dans la Tshopo en particulier. Faustin Toengaho avait promis de saisir les autorités pour ces faits.
À Basoko, les désirs des citoyens semblent s’accomplir. La population locale a mené des démarches contre l’entrée massive des dragues robots des sujets chinois pour exploiter de l’or au village Liambe.
Serge SINDANI