Le consortium des organisations de la Société Civile organise dans le cadre du projet « Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme en République Démocratique du Congo », des ateliers de renforcement des capacités des Défenseurs des Droits de l’Homme et des Femmes Défenseuses des Droits de l’Homme du 6 au 8 avril 2021 qui seront suivis de la formation des Autorités en Province.
Suite à une mauvaise perception du rôle à jouer pour ce qui est du Droit et Devoir dans la relation interactive Autorité publique et population, ce projet exécuté par la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), Cause Rurale (CR), Ligue Congolaise pour la Défense, la
promotion et la vulgarisation des lois et droits humains en milieu rural (LIDEPROV),
Cadre Permanent de Concertation de la Femme Congolaise (CAFCO), les Amis de
Nelson Mandela pour la défense des Droits Humains (ANMDH) et la Voix des Sans
Voix pour les Droits de I’Homme (VSV) toutes de la Société Civile et parties prenantes dans ces assises, vise à « contribuer » à la consolidation de l’État de droit et au renforcement du rôle des Défenseurs des Droits Humains(DDH) et Femmes Défenseuses des Droits Humains (FDDH) et des autorités publiques, et cela pour amener la population à reconnaitre ses droits fondamentaux pour mieux les réclamer.
À Kisangani, l’exécution des activités inscrites dans le cadre du projet PRO-DDH est assurée par les ANMDH (Amis de Nelson Mandela pour la Défense des Droits Humains, auxquels plusieurs ONGDH, mouvements citoyens, ont pris part à ces ateliers depuis le mardi 6 avril dernier au siège provincial de la Commission Nationale des Droits l’Homme, sous la coordination de madame Claudine Bela, coordonatrice de la CNDH/Kisangani.
Pour monsieur Robert Ilunga, Directeur de ANMDH, chargé de l’exécution de ce projet dans la Grande Orientale et la ville Province de Kinshasa, le premier atelier avec les DDH et FDDH axé sur les fondamentaux des droits humains, le monitoring, le rapportage, la sécurité et d’autoprotection, genre et violences basées sur le genre(VBG) permettra aux participants des assises d’apprendre des notions fondamentales sur les droits et devoir en tant que citoyens, avoir des stratégies communication pour mieux défendre et savoir défendre leurs droits sans aucune violation des droits des autres et de la constitution.
Pour ce qui est de la formation des autorités publiques en province dans la deuxième, il sera question de rappeler les lois sur la liberté de manifestation, pour ceux qui n’en avaient encore aucune connaissance, et cela vont réduire le choc entre autorités publiques et manifestants.
Il faut noter que sur les 26 provinces de la République Démocratique du Congo, 18 provinces et 21 sites(villes) sont ciblées dans un premier temps pour l’exécution de ces projet, parmi lesquels la grande province orientale en générale et la Tshopo en particulier signe sa présence
Gratius Wandja