Riche en ressources du sol et du sous-sol, le territoire de Basoko, à ± 285 Km au nord-ouest de Kisangani, dans la province de la Tshopo, peine cruellement à retrouver son élan de développement. Sans route, l’agriculture est en baisse et le tissu économique de cette région est en péril.
Les agriculteurs et les opérateurs économiques font face à d’énormes difficultés pour évacuer leurs produits agricoles, ce qui entraîne un abandon massif de denrées alimentaires dans les villages. Dossier de KIS24.
Les routes, un voyage de capharnaüm


« L’état déplorable des routes de dessertes agricoles est l’un des principaux obstacles à l’évacuation des produits, des risques encourus pour transporter les récoltes », témoigne à KIS24, Monsieur Bernard Alonga, un agriculteur local de Basoko.
Les routes sont un véritable chemin vers le capharnaüm. Les axes les plus délabrés sont notamment : Basoko-Bakere-Kolukolu- Yawinawina-Mokeke-Moliwa-Yahila et Bomese- Bokondo-Baonde. Ils sont souvent impraticables, avec des ponts en bois détruits et des zones inondées.
Cette situation conduit à une accumulation de produits non vendus, menaçant la sécurité alimentaire des communautés locales.
Des conséquences économiques lourdes…


L’incapacité d’évacuer les récoltes impacte directement l’économie locale. Les agriculteurs sont contraints de stocker leurs produits, ce qui engendre des pertes financières et limite leur capacité à investir dans de nouvelles cultures. De plus, la situation affecte la scolarisation des enfants et l’accès aux soins de santé, car les familles ne peuvent pas générer suffisamment de revenus.
Appel à l’action

Il est impératif que le gouvernement central prenne des mesures urgentes pour réhabiliter les routes de dessertes agricoles à Basoko, a plaidé un autre cultivateur. Selon lui, celà permettrait non seulement d’améliorer l’accès aux marchés pour les agriculteurs, mais également de stimuler l’économie locale et d’assurer la sécurité alimentaire. Les investisseurs doivent également être incités à contribuer au développement des infrastructures afin que la communauté puisse bénéficier de ses propres ressources.
La crise agricole à Basoko est un problème complexe qui nécessite une attention immédiate. La réhabilitation des routes est essentielle pour permettre aux agriculteurs d’accéder aux marchés et de tirer parti de leurs efforts. « Il est temps que les autorités prennent des mesures concrètes pour soutenir cette région riche en potentiel, afin d’améliorer les conditions de vie des habitants et de favoriser un développement durable », a ajouté un leader de Basoko.
Un commentaire
Cette information est pertinente et constitue un appel a chacun de nous pour accomplir son devoir et porter cette question a tous les niveaux ou peuvent etre pris des decisions privees ou publics pour le developpement du territoire avec tout ce qu’elle regorge comme ressources : homme, sol, foret, sous sol, eaux…
L’UDEBA (Union pour le Developpement de Basoko) en temps qu’organisation regroupant les originaires de Basoko a travers le monde s’inscrit dans cette demarche. Un appel a retrousser les manches et a se gratter la tete dans des reflexions esr lance a tous et a chacun.