En RDC, d’aucuns n’ignorent combien est plus nombreuse la jeunesse congolaise qui représente plus de 70 % de la population globale. Si l’on dresse un bilan, concernant son implication dans la gestion de la Res publica, il se remarque un contraste entre son poids démographique et son rôle dans la production des actions à impact positif liées au développement du pays.
C’est dans cette perspective que le conseil national de la jeunesse, qui est un cadre fédérateur et idéal, estime que le temps est venu de concentrer toutes les forces disponibles sur les actions prioritaires en faveur de la jeunesse. Selon Me Ricky Ndembhe, président du conseil provincial de la jeunesse dans la Tshopo, qui est de retour de Kinshasa, il y a peu pour des contacts en faveur de la jeunesse, dans sa province tout comme ailleurs, il est important que la jeunesse soit réorientée, pour une adaptation essentiellement basée sur une prise de conscience commune en vue d’atteindre le développement tant souhaité.
« C’est sera une étape cruciale qui mettra fin à l’achat de conscience et à l’instrumentalisation de la jeunesse congolaise par les politiciens. Car la jeunesse doit s’impliquer régulièrement au processus du développement durable de sa nation », a confié Ricky Ndembhe.
Ainsi, pour y arriver, sous le haut patronage du président de la République Félix Tshisekedi, le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) procède pour bientôt aux consultations nationales de la jeunesse dans la province de la Tshopo, poursuivant un programme bien défini : Pas un pas sans la Jeunesse, qui interpelle aux jeunes de se lever pour le changement d’où la thématique : Jeunes, debouts pour le changement.
Selon les organisateurs, sous le lead de l’ambassadeur William Mukambila, président du CNJ, l’objectif principal poursuivi est de consulter toutes les couches sociales de la jeunesse afin de produire un programme national du conseil national de la jeunesse. Ce programme sera basé sur les cahiers des charges des organisations des jeunes et leurs plaidoyers qui seront orientés vers les autorités compétentes.
Dans la Tshopo, la coordination des ces consultations ayant été mise sur pieds, sous la houlette du CPJ/Tshopo, l’heure est aux actions pour l’enregistrement des organisations en forme et non pour des fins utiles sus mentionnées. Me Ricky Ndembhe appelle ainsi les jeunes, leurs leaders et les autorités politico-administratives à une forte implication pour la réussite de ces travaux tels que voulus par le président de la République, soucieux de l’unisson des jeunes par le sort et dans l’effort du changement pour le développement du pays.