Lors de son récent séjour à Kisangani, dans la province de la Tshopo, après les turbulences vécues notamment aux affaires foncières et la situation confuse de Lubunga, au cœur d’une probable « vente » des terres, la Ministre Acacia Bandubola a signé un arrêté « controversé », suscitant des débats au sein de l’opinion publique Boyomaise.
En effet, pour faciliter la cohésion nationale prônée par le Chef de l’État, Acacia Bandubola s’est rangée derrière cette vision noble en nommant des nouveaux Conservateurs des Titres Immobiliers, des Chefs des Divisions des Cadastres et Chefs des Bureaux de 4 circonscriptions foncières que comptent la province de la Tshopo. Cependant, la Ministre aurait signé un scandale pour le cas échéant, selon un observateur avec un regard poussé.
Des profondes Inquiétudes
Dans la foulée, il sied de rapporter que les 4 circonscriptions foncières de la Province de la Tshopo comportent 44 dirigeants dont 4 Conservateurs des Titres Immobiliers, 4 Chefs des Division du Cadastre et 36 Chefs des Bureaux. La Ministre Acacia Bandubola a dû repêcher seulement 7 Chefs des Bureaux, sur un total de 44 Agents. Ce qui fâche plus d’un.
Il évoque des instruments juridiques susceptibles à la matière. Les qualités des cadres et agents de l’Etat, sont régies par la loi Nº 16/013 du 15 Juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’Etat dont l’éloquence de la disposition de l’article 21 stipulant « aucun agent ne peut être privé de son emploi s’il n’a pas reçu une nouvelle affectation ou s’il n’a pas été placé dans une position d’interruption de services ou encore s’il n’a pas cessé définitivement ses services pour l’une des causes prévues à l’article 70 » couplé des dispositions de l’article 36 de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 Février 2006 telle que révisée par la loi N° 11/002 du 20 Janvier 2011 disposant que :
« le travail est un droit et un devoir sacrés pour chaque congolais. L’Etat garantit le droit au travail, la protection contre le chômage et une rémunération équitable et satisfaisante assurant au travailleur ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine, complétée par tous les autres moyens de protection sociale, notamment, la pension de retraite et la rente viagère etc… », fin de citation.
D’une analyse de près, cette disposition protège et garantit au congolais le travail en le faisant passer d’un devoir pour l’Etat et un droit pour chaque congolais consacrés, éviter de faire rentrer le congolais dans le chômage. Ainsi, les victimes estiment que faire exécuter le présent arrêté sera causé par une entorse grave à leur endroit, car « ledit arrêté n’a nullement défini clairement notre position ni moins nos nouvelles destinations comme veut l’article 21 précité et par conséquent nous restons sans emploi sinon en chômage, ce qui énervera encore l’article 36 de la Constitution », ajoute une autre victime lésée.
Dans cette controverse, Acacia Bandubola est la seule maîtresse pour réguler la situation. À Kisangani, la vase semble déjà débordée. Les victimes se prépareraient à faire fi de cette décision. Pendant ce temps, dans les radars mobiles consultés, l’on apprend que l’éventuelle installation des nouveaux promus avance à pas de géant. Wait and See, disent les anglais.