Les agents de péage du Fond National d’Entretien Routier (FONER)-Kisangani dénoncent « vigoureusement les atteintes injustes et injustifiées » à leurs droits par la direction générale de leur service.
Ils réclament le paiement de leurs rémunérations de plusieurs années ainsi que la signature d’un contrat en bonne et due forme. Ces agents l’ont exprimé dans un mémorandum déposé mercredi 18 novembre 2020 au bureau de l’assemblée provinciale de la Tshopo, dont une copie est parvenue à Radio Okapi, qui livre cette nouvelle.
Selon les signataires de ce mémorandum, poursuit la Radio onusienne, les autorités du FONER ont profité du confinement dû à la pandémie de la COVID-19 pour bloquer leur prime évaluée à onze mois. Pour justifier cette retenue, elles ont confié leurs tâches aux agents de la DGRPT, en violation des dispositions constitutionnelles relatives aux attributions du gouvernement central et des provinces.
En outre, ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme intention de la Direction provinciale du FONER de changer de régime et de suspendre le contrat clandestinement sans les avoir notifiés, afin de soustraire des obligations des articles 75 et 76 du code de travail.
En conséquence, ces agents exigent notamment la signature d’un contrat écrit en bonne et due forme avec le FONER, le paiement des rémunérations non discriminatoires selon le code du travail et le nouveau statut du FONER ainsi que le paiement des rémunérations de 11, 10, 8, 5 et 3 ans de service rendus.
Pendant ce temps, le directeur provincial du FONER, Joseph Dhena, affirme n’avoir pas pris connaissance du mémo. Toutefois dit-il, il y a un vent de l’agitation « d’une infime partie » de son personnel commis dans des postes de péage gérés par la direction générale des recettes de la Tshopo.
D’après lui, les autres agents sont confiants de la bonne fin de toutes les opérations.
S’agissant des arriérés, il promet que la direction générale du FONER va transférer les fonds pour les payer « avant la fin de la semaine prochaine. »
La rédaction