Selon nos sources concordantes, les faits se sont déroulés dans la nuit du dimanche au lundi 02 mai 2022 dans un site appartenant à la société chinoise Xiang Jiang Mining dans le secteur de Bangelema-Mongandjo du territoire de Basoko. Des hommes armés ont mené une incursion contre les chinois et leurs collaborateurs congolais, exploitant des mines d’or sur la rivière Aruwimi.
Au cours de ce hold-up ciblé, un soldat de la force navale, gardien du site, a été grièvement blessé et deux sujets chinois qui étaient présents ont réussi à s’échapper dans la forêt. Ces hors-la-loi étaient munis des armes artisanales.
« Des assaillants munis des calibres 12 étaient nombreux que des militaires qui assuraient la garde cette nuit là. Ils ont grièvement blessé un militaire à la tête et deux chinois qui étaient présents sur le site ont réussi à s’échapper dans la forêt. Ils ont été retrouvés pendant la journée du lundi 2 mai, traumatisés. Le militaire blessé a été rapatrié à Basoko centre pour y recevoir des soins appropriés », informe une source à Kis24.info
Sur place, les tensions ont monté d’un cran, depuis quelques jours. Les communautés locales se soulèvent conte l’exploitation illégale des mines d’or par ces sujets chinois, depuis plus de deux ans déjà. Le gouvernement congolais n’a pas toujours réussi à stopper ces conflits, malgré des mesures vigoureuses prises au niveau de Kinshasa, et après, une récente mission de la VPM Ève Bazaiba, dans la région, son fief électoral.
À Basoko, les autorités administratives sont en alerte depuis l’attaque dans ce site de la société Xiang Jiang Mining. D’après d’autres informations parvenues à Kis24.info, les deux chinois avaient été enlevés puis relâchés peu après, par les assaillants qui étaient plus nombreux que les militaires qui assurent la sécurité des chinois.
Outres certaines accusations, Xiang Jiang Mining est accusé par la société civile de Basoko de polluer la rivière Aruwimi. « L’eau est devenu jaune, pas de poisson, rien ne marche. On souffre ici à Basoko », a indiqué à Kis24.info, un membre de la société civile de Lokutu, cité située dans le même territoire. Pour l’heure, le calme est revenu, mais, les violons ne s’accordent toujours pas entre les communautés et cette société chinoise.
Un commentaire
Nous rappelons à l’état congolais que son rôle n’est pas de générer des politiciens affairistes ou mercenaires, mais de protéger les personnes et leurs biens ou patrimoines.
Mr Abibu Sakapela doit répondre à ses actes de complicité pour avoir effectué une mission de dissuader le groupe de jeunes de Basoko dans sa résistance face aux évasions chinoises à Basoko et distillation des fausses promesses relatives à ces exploitations illicites en tant que vice-gouverneur . Il faut une commission d’enquête mixte ( société civile congolaise, l’état et la communauté internationale) pour identifier les mains noires politiciennes et que chaque acteur puisse répondre à ses actes avant que le phénomène Bakatakatanga ne se reproduise à Basoko ou à la Tshopo et l’épicentre même du bassin du fleuve congo et éviter la jungle au vu de l’importance que revêt cette forêt contre le réchauffement planétaire.