Le Ministre provincial de la Fonction publique, Ghislain Mogenya Baraka, s’est rendu ce jeudi à l’hôtel Lemambo, où se tient l’atelier de validation des données des agents de carrière des services publics de l’État. Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre du Fichier de Référence de l’Administration Publique (FRAP), est facilitée par une mission du ministère national de la Fonction publique dépêchée depuis Kinshasa.
Cinq jours après le lancement des travaux, le Ministre salue les progrès réalisés et souligne le sérieux de l’équipe en charge du processus. Sa visite vise à évaluer l’avancement des opérations, identifier d’éventuels blocages et préparer un rapport à l’intention de l’autorité provinciale.
Concernant l’examen des dossiers des divisions provinciales, le bilan reste contrasté, sur 53 divisions concernées, 42 ont déjà été soumises au contrôle, mais seulement 17 ont été entièrement validées. Ce qui a poussé le Ministre de s’interroger sur les raisons de ce retard et pointe du doigt la rigueur du processus, qui ne permet aucune fraude ni ajout de noms fictifs.

Si certains chefs de division ont fait preuve d’un engagement exemplaire, d’autres par contre se sont distingués par leur négligence, accumulant les erreurs malgré plusieurs retours de dossiers. Une attitude que Ghislain Mogenya Baraka juge préoccupante, car la validation des fichiers conditionne la mécanisation des agents publics. Il met en garde contre les conséquences d’un retard et rappelle que la commission en charge du processus ne reviendra pas dans la province avant longtemps.
Dans un contexte où la régularisation administrative est un défi majeur pour de nombreux fonctionnaires, cette validation ne se limite pas à une simple formalité : « elle représente une étape décisive » a dit un Chef de division.
Pour certains agents, c’est l’occasion de voir enfin leur situation professionnelle stabilisée. Pour d’autres, un ultime avertissement avant d’être définitivement écartés du système.