Rappeler les notions des violences basées sur le genre, le harcèlement sexuel dans le milieu universitaire et dénoncer avec des preuves, voilà autant des préoccupations qui ont été au centre de cette activité de sensibilisation, organisée ce samedi 06 mai 2023, par l’association sans but lucratif GRAPFF en collaboration avec la coordination générale des étudiants de l’IFA Yangambi.
Dans ses mots, Albertine LIKOKE, coordonnatrice du Groupe de Réflexion et d’Action pour la Promotion des droits des femmes et filles (GRAPFF), a martelé sur la lutte contre les VBG qui ont, a-t-elle confié, de nombreuses conséquences non seulement sur la victime mais également sur la société. Pour celles sur la victime on peut citer : Les blessures, les handicaps, les IST/SIDA, les grossesses non désirées, la dépression, la mort etc. Elle a ainsi encouragé les étudiants à alerter GRAPFF et d’autres Organisations qui luttent pour le bien-être de la femme pour une prise en charge rapide.
Au cours, de cette activité, il y a eu plusieurs intervenantes, dont Mme Anny Modi, Directrice Exécutive de l’ONG Internationale Afia Mama, qui a fait savoir aux étudiants que le harcèlement n’est pas pour soi-même. Si les victimes ne dénoncent pas, elles, aussi seront au même titre que le harceleur. Elle a fait également comprendre que le non, c’est non. Sans le consentement de l’autre, il ne faut jamais forcer.
« La police, la division de genre, les points focaux mis à chaque Université par GRAPFF peuvent aider pour dénoncer », a martelé Anny Modi, Directrice Exécutive de Afia mama.
À son tour, le coordonnateur général des étudiants de l’IFA Yangambi, a fait savoir que l’initiative est bonne pour aider ses étudiants(es) à prendre des mesures pour savoir dénoncer les harceleurs.
« La peur qui faisait que les étudiants(es) ne dénoncent pas. Voir les étudiants dénoncer serait une bonne chose pour nous, surtout qu’ils aient des preuves concrètes et non verbales », a dit Rick komoyi Ba-koyondele
Le harcèlement peut engendrer plusieurs conséquences néfastes notamment : Stress, sentiment de culpabilité, troubles du sommeil, troubles digestifs, isolement, tendances suicidaires, etc.
Notons que la première activité de sensibilisation des étudiants a été organisée à l’aumônerie des jeunes de Kisangani, avec objectif d’armer ces étudiants à lutter contre les VBGs et les IST/SIDA dans le milieu universitaire. Ces activités sont organisées dans le cadre du programme VLF du centre Carter mise en oeuvre avec l’appui financier des affaires mondiales du Canada. Dans la Tshopo, GRAPFF s’en va-t-en guerre contre le harcèlement sexuel dans le milieu universitaire.