Des actes de violence « inacceptables » et de destruction méchante ont été enregistrés, jeudi dernier à l’IBTP Kisangani. la police, venue pour remettre de l’ordre, a été accusée, ce samedi 15 mars 2025, de se comporter comme des rebelles en s’en prenant à des étudiants.
Selon le Chef mention adjoint chargé de l’enseignement, Ass. Ir. Lajoie Amazone, qui a été témoin de ces événements, l’attaque a été menée avec une brutalité inouïe. Des policiers ont utilisé des pierres et des balles réelles pour détruire un bâtiment qui avait été récemment rénové.
« Chose grâve et scandaleuse, les policiers boyomais ont détruit expressément ce beau bâtiment par les pierres et les balles réelles. Ce genre de comportement de nos policiers me pousse à douter de leurs loyautés et originalité à l’égard de notre nation. Car détruire les infrastructures éducationnelles c’est fragiliser l’avenir de notre pays », a-t-il dit.
L’utilisation d’armes à feu contre des étudiants sans défense, qui se trouvaient à l’intérieur de l’établissement, suscite des interrogations chez Lajoie Amazone. Plusieurs d’entre eux ont dû subir des opérations pour extraire des projectiles, affirme-t-il .
Face à cette escalade de violence, Lajoie Amazone appelle à une intervention urgente des autorités compétentes : le Ministre de la Justice Constant Mutamba, le Gouverneur de la Tshopo Paulin Lendongolia et le Président de l’Assemblée provinciale Mateus Kanga. Il demande que justice soit faite pour les responsables de ces actes barbares afin d’envoyer un message clair : « la police doit être un agent d’ordre et non un instrument de répression ».
Le Secrétaire Général Académique, CT Luka, faisant intérim du DG, a été interpellé à Kinshasa. Les tensions observées le jeudi ont conduit à des échauffourées entre étudiants et taximan. Le Ministère de l’ESU dit suivre le dossier de très près et rassure les étudiants de l’IBTP. Pendant ce temps, les différents corps ont suspendu les activités à l’institut jusqu’à nouvel ordre.