Depuis mardi, les activités restent paralysées à l’Université de Kisangani, suite à une forte contestation des frais d’entérinement de diplôme par les étudiants. Les cours arrêtés sans être suspendus et le Batam et les décanats sur le campus central restent fermés, synonyme de l’arrêt des activités administratives.
Après une nouvelle escalade des manifestations, ce mercredi 10 août, le Recteur Bongilo Boendy a, dans l’après-midi, réuni les chefs des promotions de G3 et L2, élargie aux adjoints, ainsi que les Représentants généraux, dans l’objectif de trouver un terrain d’attente. Une réunion suivie par une autre, à laquelle plusieurs étudiants ont pris part.
À en croire les décisions prises pendant la réunion, les frais d’entérinement seront désormais payés en trois tranches, à partir de ce mois d’août. Cependant, aucune précision sur le montant n’a été donnée.
Selon les propos du Recteur, c’est après concertation avec le Ministre de l’ESU que la précision sera rendue publique.
Par ailleurs, une controverse autour du réel montant à payer a vécu. Après consultation des instructions 022 et 023, les frais d’entérinement sont fixés entre cent vingt-trois mille et cent cinquante milles. Les Représentants des promotions et le Recteur, ne sachant pas réellement le montant à payer entre les deux cités ci-haut, attendent la précision du Ministre Muhindo Nzangi, avant de fixer l’opinion publique et répondre à la réclamation des étudiants.
Avant cette réunion, les Étudiants manifestants leur ras-le-bol ont été poursuivis par la police, jusqu’à l’amphithéâtre de l’Université. Certains d’entre eux arrêtés ont été relâchés plus tard. Quelques bâtiments, notamment à la FSSAP, ont été touchés, ainsi que quelques blessés.
Rappelons-le, les Étudiants sont en désaccord avec le comité de Gestion sur le moratoire accordé pour la paiement de l’entérinement de diplôme 2021-2022 à 75$ par finaliste. En plus, ils exigent l’acquittement de cette somme selon la volonté des propriétaires du diplôme.