Célébré le 11 octobre de chaque année, c’est ce lundi 12 octobre que la journée internationale de la jeune fille a été commémorée dans la province du Tanganyika.
À cette occasion, les jeunes reporters ont déposé une note de plaidoyer à l’intention des decideurs politiques et partenaires techniques et financiers.
Selon le rapport d’état de la population mondiale publié par l’Agence des Nations Unies pour la Population (UNFPA) au Tanganyika, 60℅ des jeunes filles sont mariées avant l’âge de la majorité.
Ainsi donc, le Tanganyika vient en tête en République Démocratique du Congo en rapport avec le mariage précoce.
La survenue d’une grossesse précoce et non desirée pendant l’adolescence est un signe rélévateur d’insuffisance d’encadrement des adolescents en matière de santé sexuelle et reproductive, de leur accès au service de prevention et de soins. il est indiqué qu’à l’echelle nationale sur 11,2% des femmes ayant utilisées la contraception, 0,4% seulement est constitué d’adolescentes et jeunes femmes célibataires.Dans la province du Tanganyika, cet état de chose est peut être dit à plusieurs raisons dont:
« les mouvement des populations fuyant les conflits intercommunautaires, lez inondations et la crise sanitaire de COVID-19 » qui, auraient accentués la vulnerablité des adolescentes face aux violences sexuelles, grossesses non désirées et mariages précoces.»
À l’occasion de la célébration de la journée internationale de la fille, la Division Provinciale du genre famille et enfant en collaboration avec l’ASBL Solidarité des jeunes filles pour l’Education et l’Intégration Socioprofessionnelle (SOJFEP), a lancé un appel au decideurs politiques pour agir et prévenir, mais aussi empêcher les grossesses précoces et non desirables et mariages des enfants et unions precoces pour permettre à ces dernières d’achèver leurs études.
Dans leur note, les filles du Tanganyika demandent « l’implication des autorités de la province pour l’allocation d’un budget sensible au genre en faveur des interventions de santé specifiques et adaptées aux besoins des adolescents au cours de l’année budgétaire 2021 et de faire la lutte contre les mariages d’enfants, une priorité.»
Très touché par la note de plaidoirie, le representant du Président de l’assemblée Provinciale a affirmé que le genre sera à la première place dans l’édit budgétaire de 2021.
Même son cloche du ministre Provincial de l’agriculture, représentant son collègue du genre famille et enfant qui a affirmé que le gouvernement Provincial va lutter contre tout genre de violences à l’égard de la jeune fille.
Reppelons que cette journée est célébrée cette année, dans le monde, sous le thème, « Ma voix, l’égalité pour notre avenir. »
Jacques Furaisha