La Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSC) a, dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue à la rédaction de Kis24.info ce jeudi 20 octobre 2022, demandé au gouvernement de la République de prendre en main ses responsabilités pour supporter les jeunes en formation militaire au camp Lukusa situé dans la commune urbano-rurale de Lubunga à Kisangani, dans la province de la Tshopo.
Dans ce communiqué, la Nouvelle Dynamique de la société civile (NDSCI) manifeste son regret de voir que ceux qui sont censés défendre et protéger la nation demain sillonnent les artères de la ville en train de mendier, car ils mènent une vie difficile au centre de formation où ils sont logés.
« Ces recrus vivent la mort dans l’âme par la non prise en charge au cours de leur formation, quatre vingt dix pourcent (90%) n’ont pas des familles à Kisangani ni moins la famille d’accueil, ils sont contraints de quitter le centre où ils habitent pour mendier au centre ville », regrette cette structure dans un communiqué signé par Jordan Saidi, point focal dans la Tshopo.
« C’est tout simplement ignoble pour un pays en proie d’insécurité où les militaires meurent au front et qui se veut une armée forte, dissuasive et républicaine. Cette dernière ne peut se constituer qu’à la suite d’une formation sérieuse, regulière et incitative », martèle le même communiqué.
De ce fait, cette structure de la société civile pense, pour préserver la paix et la sécurité dans la ville de Kisangani et ses environs et surtout éviter que ces recrues ne deviennent un danger pour la société, que le gouvernement doit prendre en main ses responsabilités.
« Le gouvernement congolais doit reprendre ses responsabilités en mains, en apportant des solutions idoines dans un bref délai, car la situation que vivent ses recrus est infra-humaine, ternit l’image de l’armée et donne l’horreur à d’autres citoyens de s’enrôler au recrutement de cette dernière », a-t-on lu.
En outre, NDSCI demande à la Gouverneure de Province de constituer une commission qui va étudier au fond ce dossier.
« à Madame la Gouverneure de la Tshopo, de constituer une commission ad-hoc pouvant l’aider à s’imprégner de près cette situation que nous décrions afin de constituer un rapport à présenter à leur hiérarchie afin de trouver une solution palliative, mais aussi envisager à trouver des dispositions circonstancielles pour une Tshopo vindicative », conclu ce mouvement de la Société civile.