Jadis Oasis de paix, Kisangani a perdu sa réputation de la ville tranquille, sereine et sta ble, le regain d’insécurité refait surface, alerte la nouvelle dynamique de la société civile en RDC.
En effet, dans une déclaration rendue public, ce samedi 24 février, La NDSCI/TSHOPO se dit très préocupée par le climat malsain d’insécurité dans lequel la ville de Lumumba est plongée. Depuis le début de ce mois de février, la population boyomaise est victime du banditisme urbain, des cas des cambriolages et des vols à mains armées sont enregistrés du jour au lendemain.
« Cette situation funeste tend à devenir incontrollable dont la population ne sait plus à quel saint se vouer, démontre combien les autorités politico-administratives et les services sécuritaires ont vachement failli à leurs missions régalliennes, leur inaction et silence nous certifient l’insouciance pour la restauration de l’autorité de l’État dans la ville de Kisangani qui se pervertit à une terre fertile de la délinquance juvénile et du banditisme, tant bien même que le tout premier axe prioritaire du programme d’action du gouvernement provincial de la Tshopo est la restauration de l’autorité de l’État qui, selon nous, semble être jeté dans les archives les moins utiles du gouvernement provincial investi plus de 10 0 jours durant », lit-on dans la déclaration.
Cependant, eu égard à cette situation sécuritaire très alarmante, la NDSCI exige :
Au gouvernement provincial :
- La reprise de patrouille mixte (policiers et militaires) le plus tôt possible, surtout dans des zones considerées comme bastion des hors-lois.
- La dotation à la police nationale congolaise des équipements (4 JEEP pour la ville de Kisangani et 15 motos pour les communes et territoires) tel que prévu d ans l’annexe au programme d’action du gouvernement provincial de la TSHOPO.
- De s’impliquer sur le renforcement de l’effectif des éléments au commissariat d e la police nationale congolaise.
- D’installer les commissariats de la police nationale congolaise dans les cités où ils n’existent pas.
Au maire de la ville :
- De se réveiller de sa torpeur face à cette inquiétude.
- Mettre à la disposition du commandement ville les moyens pour la mobilité des agents de l’ordre affectés.
- D’informer graduellement la population sur l’évolution de la situation sécuritaire à Kisangani.
A la population :
- De faire preuve de patriotisme en dénonçant toute personne ou groupe des per sonnes vivant dans nos milieux dont le doute plane sur leurs identités et leurs professions.
- De collaborer avec le service de sécurité, la société civile, le movement citoyen pour toute sorte de dénonciation.
Dans la même optique, la nouvelle dynamique de la société civile TSHOPO promet qu’au cas où ses récommandations ne sont pas prises en compte et que ce fléau persiste d’amorcer les actions non-violentes de grande envergure pour exiger cette fois-là la demission des autorit és censées nous protéger ayant fait preuve d’incompetence gravissime.
« La sécurité des personnes et de leurs biens et la clé de voûte du développement d’une entité », peut-on lire en conclusion de ce document.