Le gouvernement congolais mène depuis 2016 un combat pour la reconnaissance de la Rumba Congolaise au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Un projet que veut concrétiser l’actuelle Ministre de la Culture,art et patrimoine Catherine Katungu Furaha qui mène des plaidoiries à l’organisation des Nations Unies pour l’éducation et la Culture.
Elle est déterminée à faire adopter cette musique au sein de cet organe des nations Unies en usant de tous les canaux possibles.
Pour la ministre Catherine Katungu Furuha, la Rumba est une science.
« Nous voulons montrer au monde que la Rumba est une danse scientifique ,la Rumba ,c’est la science » s’est-elle confiée à la RFI.
La Rumba est devenue une marque de fabrique de la musique congolaise depuis les années 50 avec des musiciens de renom qui ont déporté cette musique de Cuba.
D’après ministre,la Rumba est un souvenir de l’esclavage et une représentation des origines des esclaves de portes.
« La Rumba ,c’est l’histoire de l’esclave qui est partie de la déportation amené les esclaves à traduire leur souvenir dans la danse ,les gestes avec leurs nombrils ,les a amené à comprendre que les origines sont vivantes.Avec ces origines là,ils ont perpétué le sens de la rejouissance » ajoute-t-elle
À la ministre de poursuivre: » Avec l’évolution,avec l’histoire,les grands de la Rumba dans notre pays,comme Grand Kalé sont allés à Cuba vers les années 1950 et Grand Kalé est revenu avec ça au Congo « .
À ce style musical le plus populaire sur les deux rives du fleuve Congo,l’on reconnaît Wendo Kolossoy comme le précurseur.
Gloire Bakyahulene